Après avoir écrit quelques milliers d’articles et de posts, j’ai appris quelque chose : l’important n’est pas seulement ce que j’écris ; l’important, c’est aussi ce que je n’écris pas.
Il y a des choses qu’il faut tout simplement … ne pas écrire.
Je ne parle pas des gros mots ou des histoires salaces. Il y a une place et un bon moment pour tout… sauf pour les 5 affreuses mauvaises habitudes qui suivent.
Si vous vous êtes rendu(e) coupable d’une seule d’entre elles, prenez cela comme un avertissement. Il est temps de faire des progrès dans l’art d’écrire !
1) Plusieurs points d’exclamation
Chaque point d’exclamation au-delà du premier ruine votre crédibilité d’au moins 25%.
C’est une statistique personnelle, ne la prenez pas pour un fait scientifique, cependant, je vous garantis que plus vous utilisez de points d’exclamation à la suite, plus vos points deviennent faibles et peu crédibles.
En vérité, la plupart du temps, vous n’avez même pas besoin d’un seul point d’exclamation.
Quand un point d’exclamation est-il approprié ?
Lisez cet article : Check out this handy flowchart to find out.
Si la check-list vous conduit à décider qu’il vous faut bien un point d’interrogation.. Alors utilisez-le !
2)Le paragraphe trop long
La recherche sur l’expérience utilisateur et les études d’eye-tracking sont formelles : beaucoup de gens lisent en diagonale sur le web.
La plupart des lecteurs n’ont ni la patience ni le temps pour affronter un grand article et le lire en entier.
Ils le « scannent ». Leurs yeux parcourent l’écran, picorant les phrases-clés, étudiant les intertitres et regardant les images.
Ne faites-vous pas cela vous-même ? Quelle est la probabilité pour que vous lisiez un paragraphe qui s’étend, s’étire et s’étale en un flot ininterrompu de mots ?
Heureusement, il y a un moyen très simple d’éviter ce problème lorsque vous écrivez.
Vous voyez sur le clavier la touche « return » ? OK ? Et bien appuyez dessus.
Ecrivez une phrase ou deux. Appuyez dessus à nouveau. Voilà.
3) Les mots à la mode (buzzwords)
Ce sont des mots ou des phrases qui manquent de signification concrète. Ils sont souvent populaires, mais c’est là leur seule utilité.
Puisque je travaille dans la culture des startups, j’entends beaucoup de mots à la mode. Au début, ça sonne bien. J’en entends un, je l’ utilise une fois, deux fois, et je me sens intelligent. Hélas, dès que tout le monde se met à l’ utiliser, au mieux, il perd son sens, au pire, il devient agaçant.
Les plus gros fournisseurs de buzzwords sont les titres d’articles, avec leurs prétentions « inspirantes » et leurs accroches « incroyables ». Hélas, le jargon reste du jargon, et même si le mot à la mode rapporte quelques clics, il ne sera jamais « inspirant » pour personne.
Les expressions juvéniles telles que « épique » ou des phrases construites sur le mode « c’est juste…. » ont eu leurs heures de gloire. Pour une raison qui m’échappe, nous sommes très attachés à nos mots à la mode dans le « business ».
Voici une liste de ceux que vous pouvez certainement cesser d’utiliser.
- révolutionnaire
- dynamique
- passionné
- changement de paradigme
- stratégique
- levier
- engagement
- innovant
- résolution de problème
- à la pointe du progrès
- solution
- collaboratif
- orienté « résultats »C’est un bon résumé, non ?Dans le domaine du marketing, nous avons nos propres mots à la mode :
- multicanal
- storytelling
- optimisé mobile
- contenu sur mesure
- marketing de conversation
- Sticky content
- publishing orienté data
- Hashtag mining
- Growth hacking
- évangéliseur de marque
- leader d’opinion
Vous utilisez ces mots parfois ? Soit. Est-ce dans le bon contexte ? Avec un objectif précis ?
Oui ? Alors continuez. Soyez juste prudent. Ne les sur-utilisez pas.
4) Le sujet bien caché
Si vous n’abordez pas dans les toutes premières phrases le coeur de votre sujet, laissez tomber. Vous avez déjà perdu la plupart de vos lecteurs.
Lorsque vous vous asseyez pour écrire un article, écrivez simplement ce que vous voulez dire. Allez vite au sujet.
Je suis tombé récemment tombé sur un article qui commençait à peu près comme ceci :
Mon mari John a amené nombre de grandes qualités à notre union : il est beau, sympa, charmant, doux, et il sait choisir les films. Il est aussi fin gourmet (notamment en matière de fromages) et me fait une grande tasse de thés chaque matin.
De quoi pourrait bien traiter cet article ? Romance ? Divorce ? Cinéma ? Comment choisir son thé ?
Aucun de tout ça. L’article était censé finalement traiter d’un certain type de cuisine. J’étais arrivé sur cette page pour en savoir plus à propose de cela. A la place, j’ai dû scroller sur la page pour passer sur toutes les qualités du mari de l’auteur. Pas génial.
Les histoires sont quelque chose de formidable pour un article, à condition qu’elles renforcent le point que vous souhaitez traiter. Donc faites-le vite.
5) Le langage vague
Ne soyez pas vague ni approximatif.
Qu’est-ce que j’entends par là ?
Je parle d’une écriture peu claire, incertaine, indéfinie. Le genre de post qui vous fait vous demander : « mais que diable essaie-t-il (elle) de me dire ? « .
Cela me tue quand je lis ce genre de choses. Mes yeux parcourent les mots, les paragraphes et je ne réussis pas à entrer dans l’esprit de l’auteur. Tout ce que je reçois, ce sont trop de mots et trop peu de sens.
Un rédacteur « vague » imagine que ses lecteurs vont aller chercher tout seuls le sens caché. La réalité, c’est que la plupart des lecteurs ne veulent pas avoir à faire d’effort pour comprendre ce que vous voulez dire. Et ils veulent comprendre cela de la façon la plus explicite possible.
Voici comment ne pas être vague :
- commencez chaque nouvelle partie de votre article par un intertitre clair. Pas un intertitre sympa, non — un intertitre clair,
- communiquez un seul point par paragraphe. Un seul et stop. Attaquez ensuite un autre paragraphe,
- si vous ne parvenez pas à l’écrire, dites-le à haute voix. Et écrivez ensuite ce que vous venez de dire,
- obligez-vous à écrire votre grande idée en une seule et simple phrase,
- utilisez des phrases courtes,
- utilisez des mots plus courts,
- utilisez plus de noms communs,
- utilisez moins d’adjectifs,
- utiliser moins d’averbes,
- si vous devez passer trop de temps à communiquer votre concept clairement, alors passez plus de temps à le penser et à le concevoir.
Conclusion
Les marques et les individus n’ont jamais publié autant de contenu qu’aujourd’hui, dans toute l’histoire de l’humanité.
Certains disent que nous publions beaucoup trop. Peut-être.
Quoi qu’il en soit, ce que nous publions doit être bon. Si vous truffez votre article avec ce que je viens de lister, il ne sera pas bon.
Allez, au travail et faites de votre travail un article dynamique, épique et inspirant !!!!!
(Oups, j’ai dû faire une erreur !)
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