Publié le 28 juillet 2014, mis à jour le 6 octobre 2018.
Une bonne idée par jour : le régime qui fait du bien, à vous et à votre business
Nous devons l’idée du jour à Cécile Atcom, qui anime le blog « l’éplucheur commercial », destiné à aider ses visiteurs à mieux prospecter et à mieux vendre.
Découvrez la petite formule à la fin de chacun de ses messages
A la fin de chacun de ses messages, Cécile Atcom ajoute une petite formule de connivence, particulièrement intéressante.
Découvrez pourquoi ici :
La formule de connivence :
Cette idée de ponctuer chacun de ses messages (vidéo, mail, etc.) d’une petite formule originale a plus à voir avec le travail des chroniqueurs qu’avec le slogan publicitaire.
La base-line, en publicité, vient signer. Elle vient rappeler la mission de la marque, positionnement.
La formule de connivence, c’est différent. Elle ponctue, tout en donnant un ton.
C’est une formule de rhétorique avant d’être du marketing. C’est pour cela qu’elle relève du bon webmarketing. Elle crée un lien entre le lecteur ou l’auditeur et vous.
Les meilleurs exemples sont à chercher dans la littérature ou la radio. Alexandre Vialatte, devenu très célèbre après sa mort, a écrit quantité de chroniques littéraires pour le journal La Montagne, dans les années 50-60. Il apportait ses textes à la Gare de Lyon, afin qu’ils puissent arriver à l’heure, avant le bouclage. Ses chroniques, quel que soient le sujet qu’il traitait, commençaient ainsi par une petite formule de connivence qui disait généralement : « … (ici il indiquait le sujet dont il allait parler) remonte à la plus haute antiquité », imitant ainsi le plan chronologique faussement érudit que l’on imposait aux compositions françaises des écoliers de l’époque.
Il ajoutait ensuite souvent une touche personnelle en ajoutant « je l’ai bien connu(e) dans mon enfance », et ce encore, quel que soit le sujet traité.
Du coup, parmi ses chroniques les plus célèbres, on compte celle consacrée à la femme « la femme remonte à la plus haute antiquité, je l’ai bien connue dans mon enfance… ».
Alexandre Vialatte finissait également toutes ses chroniques par la petite formule : « Et c’est ainsi qu’Allah est grand ! »
Plus près de nous, Philippe Meyer, dont voici le lien pour la page facebook, s’est fait une spécialité de la formule de connivence, en commençant ses chroniques sur France Culture, par « Auditeurs sachant auditer… »
Y penser dans votre webmarketing
Cette idée est très intéressante et peut-être à copier dans votre webmarketing et plus particulièrement dans votre content-marketing.
Tout simplement parce qu’elle crée de la fidélité, comme tout « rituel ».
C’est ce qu’a parfaitement compris Cécile. Avec son « Et surtout, prenez soin de vous », son webmarketing devient plus proche, son message amical. On ne se situe pas uniquement dans le monde de brutes du business.
On est aussi là pour vivre dans de bonnes conditions, pour prendre soin de soi.
Superbe idée ! Merci Cécile.
Un élément qui raconte surtout une façon de faire, une vision de son métier, une philosophie de travail.
En d’autres termes, les points-clés du marketing de contenu.
Voilà pourquoi, c’est là quelque chose à imiter.
A imiter à bon escient : il ne s’agit pas d’en truffer tous ses articles et toutes les pages de son site.
Mais dans les mails de vos e-mailings. Sur vos répondeurs téléphoniques (lisez ici la bonne idée de Bamboula, par exemple), c’est un chose à laquelle on devrait songer beaucoup plus.
Pour rendre internet plus humain. Et au-delà d’internet, pour que votre webmarketing soit conçu de façon plus proche.
NDLR : Si vous avez aimé cette idée, dans la série « petites formules », avez-vous visionné aussi YO ?