Principes de psychologie de la vente : d’où viennent-ils ?
De la psychologie comportementale. Celle nous aide à comprendre ce qui va encourager les clients potentiels à prendre telle ou telle décision.
Ces 6 principes de psychologie de la vente sont donc utiles pour votre marketing de contenu.
Nous avons traduit ici les phrases-clés de l’article de Anna Francis, publié sur https://econsultancy.com et repéré, entre autres, par Emmanuelle Leneuf.
Réciprocité
La réciprocité est une réponse positive en réponse à une action positive.
Donnez quelque chose de gratuit à votre prospect, il vous en saura gré. (…) Rendez vos articles utiles, donnez des e-books gratuitement, faites des webinars gratuits, vous produirez de la fidélité et cela finira par des ventes.
La théorie du gap d’information
Cette théorie se réfère à la curiosité que les êtres humains développent s’il y a un fossé entre ce qu’ils savent déjà et ce qu’ils veulent savoir.
(…) Quand un tel fossé existe, les gens agissent pour le combler.
S’appuyer sur cette théorie pour vos contenus signifie exciter la curiosité de votre public, notamment avec des titres forts qui arrêtent le regard.
(..) Il est important de s’appuyer sur un intérêt qui existe déjà dans votre public. Trouvez un sujet sur lequel votre public veut en savoir plus et apportez-lui la réponse sur un plateau.
La preuve sociale
Ce principe veut que les gens soient automatiquement attiré par un produit dont ils savent que les autres l’aiment ou lui font confiance. (…)
( Lire aussi ici comment Google s’en sert. )
(…) Assurez-vous que vous avez mis en eouvre cela, notamment avec vos boutons de partage, ceux qui disposent d’un compteur de « like » ou de partages.
Le FOMO
Fear of Missing Out, ou peur de louper quelque chose. C’est un principe qui veut que les gens accordent plus de valeur dans des choses qu’ils ressentent comme rares et moins de valeur dans quelque chose qu’ils pensent pouvoir obtenir facilement.
Quand ils ressentent qu’il y aura une quantité limitée ou une date limite, psychologiquement ils le voudront plus ! (…)
Montrez à vos lecteurs que votre contenu est rare et donc a plus de valeur. Si vous avez un ebook gratuit, ne le rendez gratuit que pour un temps limité, et si vous avez une newsletter, dites à vos clients qu’elle contient du contenu qu’ils liront avant les autres.
La peur de perdre
Selon les théories de la décision, la peur de perdre se réfère au fait que les gens préfèrent fortement éviter de perdre au simple fait de gagner. Perdre aurait ainsi 2 fois de puissance psychologique que gagner !
(…) En matière de contenu, le fait d’écrire sur ce qui inquiète votre public peut être intéressant. Montrez-lui comment votre service va lui éviter de perdre quelque chose d’important ! (…)
Le paradoxe du choix
C’est un principe qui stipule que les êtres humains sont moins satisfaits s’ils ont trop de choix. Lorsque l’on a trop d’options, on a tendance à se dire qu’il y en aura encore d’autres meilleures plus tard. (…)
En matière de marketing de contenu, c’est pareil, il ne faut pas donner trop de possibilités de choix.
Nous traduisons ici un article initialement intitulé « les plus grandes marquent pensent comme des éditeurs de contenu (publishers en anglais) » publié en septembre 2017 par le site Newship.
Au-delà des « conseils » un peu classiques que cet article tire de ses études et analyses, ce qui est intéressant ici, c’est de voir les tendances en termes de types de contenus produits et la façon dont les grandes entreprises se professionnalisent en matière de production de contenus aux Etats-Unis.
Contrairement au titre originel de cet article (c’est la raison pour laquelle nous choisissons un autre titre pour notre traduction), même si les grandes marquent « pensent » comme des éditeurs de contenus, elles sont encore loin de travailler vraiment comme eux. Mais elles progressent clairement dans la réponse à la question : « jusqu’où imiter vraiment les éditeurs de contenu ? ».
Les plus grandes marques raisonnent comme des éditeurs : voici pourquoi
Les grandes marques se mettent à créer leur propre univers de contenu, exactement comme les éditeurs. Mais pourquoi investir là-dedans ? Ne devraient-elles pas laisser ce métier aux éditeurs eux-mêmes ?
La réponse à cette question est dans les chiffres.
Jetez un oeil sur l’efficacité de la newsroom de General Electric, en comparaison de ses concurrents.
Nous l’avions déjà noté dans ce B2B report, 70% des personnes interrogées préfèrent s’informer sur les marques à travers leur contenu plutôt qu’à travers leurs publicités, et 68% des consommateurs ont un sentiment plus positif envers une entreprise après s’être engagé sur leur contenu de marque.
Il est très intéressant de construire son propre espace sur internet. Les leaders du marketing de contenu (contentmarketing) ont 7,8 plus de trafic sur leur site que les « non-leaders ».
Nous avons étudié précisément :
comment les marques les plus appréciées créent leur propre contenu
comment elles trouvent leur place dans l’univers des grandes « newsrooms »
leurs stratégies de contenu clés.
Pour commencer, nous avons regardé la liste des 100 premières marques. Nous avons utilisé NewsWhip Analytics pour identifier quels sites déclenchaient le plus de likes, de partages et de commentaires sur Facebook et de réactions à leur contenu en juillet 2017.
Sans surprise MTV, Disney et Discovery sont dans le top ten. Le contenu est leur business.
Les autres noms ne sont pas non plus très surprenants ici. Apple, Google, Amazon et eBay apparaissent dans cette liste comme des plateformes menant vers d’autres contenus, qu’il s’agisse de chansons sur iTunes, de documents Google ou de listes de produits.
Microsoft apparaît dans cette liste comme un « thought leader » sur les réseaux sociaux en matière de technologie, les 41 610 partages sur LinkedIn pour le seul mois de juillet l’attestent.
Même s’ils ne sont pas sur la liste Interbrand, il y a d’autres marques qui innovent et obtiennent ce niveau d’engagement.
Red Bull a vu plus de 186 000 engagements Facebook sur son site de contenus en juillet, et des marques telles que ma Banque Mondiale (114 000) ou KLM (32 000) ont des résultats notables.
Secteur d’activité par secteur d’activité, il y a des vainqueurs très nets. Y a-t-il donc des stratégies ou des tactiques particulières utilisées par ces gagnants ?
Nous avons cherché à le savoir.
1. Trouvez les émotions qui fonctionnent
Alors que la technique du « clickbait » (déclencheur de clics) est en train de disparaître, l’emotion-bait prend sa place. Il y a des émotions-clés qui obtiennent un écho très fort sur les médias sociaux, et ce de façon spécifique sur certaines plateformes.
L’une d’entre elles est la nostalgie. En juillet, elle a poussé Ferrari et Coca-Cola en tête des contenus plébiscités. Pour Ferrari, l’histoire du 30 ème anniversaire d’un modèle de voiture a généré 13 000 engagements sur Facebook.
Coca-Cola a partagé l’histoire de son jingle de 1960.
2. Construisez une communauté et soyez personnel
Alors que les partages entre pairs deviennent de plus en plus important dans les algorithmes des réseaux sociaux, de nombreux éditeurs et des marques créent des communautés de super-fans sur les réseaux sociaux. Ces super-fans deviennent des avocats et souvent des créateurs de contenu eux-mêmes.
REI l’a fait en créant un contenu destinés aux passionnés d’outdoor. A travers des quizzes, des histoires personnelles et des anecdotes relatives aux situations extrêmes, la marque a vu plus de 14 000 engagements sur Facebook ce mois-ci. A comparer avec les 78 engagements de Dick’s Sporting Goods et les 1005 de Columbia Sportswear.
Ancestry a également réussi à construire une fantastique communauté. En animant une niche de généalogistes amateurs, la marque aide au mieux ceux qui explorent leur histoire familiale et partage certaines réussites personnelles dans ces recherches.
3. Montrez à votre public quelque chose de différent
Difficile de maintenir l’attention de son public. Lui montrer des choses qui sortent de l’ordinaire est très efficace. Pour la plupart d’entre nous, scotchés à nos écrans et bureaux, les extreme stunts de Red Bull sont exactement ce qu’il nous faut pour nous captiver.
Pour KLM, la compagnie aérienne hollandaise pique également à la curiosité des lecteurs. A travers des sujets tels que les mystères des avions, ou le groom des chevaux volants, et plus encore, KLM fait de sa marque un pourvoyeur de faits intrigants et de nouvelles technologies.
Un autre territoire de contenus qui obtient toujours de bons résultats dans nos analyses est la futurologie. Les sujets sur les innovations en matière de nouvelles technologies ont permis à des marques telles que GE ou la NASA de briller sur les réseaux sociaux.
4. Inspirez-les
Les médias sociaux ont le pouvoir d’exciter l’imagination. Les marques ont donc intérêt à créer du contenu « inspirant ».
Chase le fait à travers des guides de visite ou voyage. Même si cela n’a pas à voir directement avec l’offre de services financiers de Chase, le contenu donne de l’inspiration aux lecteurs quant à ce qu’ils peuvent faire.
Le perfectionnement est aussi un angle efficace sur les médias sociaux. Dropbox s’en est rendu compte en voyant son meilleur article de blog venir d’une liste : « 5 choses que vous devriez cesser de faire« .
Ce qui importe est que cela fasse sens pour votre public. L’éclipse solaire qui a eu lieu début septembre 2017 aux USA a été un excellent moyen pour les marques de s’engager dans une conversation intéressante avec leur public.
Pour la NASA, cela fait totalement sens. Mais d’autres ont pu joindre le mouvement. Coca-Cola a partagé le mode d’emploi pour fabriquer un masque d’observation, GE Reports a expliqué la conduite à tenir pendant l’éclipse et Columbia a partagé des astuces de photographie.
6. Soyez transparent
Finie l’époque de la publicité. Les médias sociaux demandent de la transparence.
De plus en plus de marques partagent les initiatives de leur entreprise et cela paie sur les réseaux sociaux. Coca-Cola a vu plus de 18 000 engagement sur Facebook avec cette histoire d’investissements dans les entreprises américaines.
IBM partage ses résultats, ses nouveaux partenariats et initiatives philanthropiques. Cisco a obtenu son meilleur score en juillet en partageant sa recherche.
7. Soyez plus grand que votre marque
En fait, il ne s’agit pas de mettre en avant la « proposition de valeur unique » de vos produits ou services. Mais celle de votre marque elle-même.
La plupart des marques évoquées ici vont au-delà de leur offre. Elles pensent à leur clients, à quoi ils font attention, à qui il s’identifient et à ce qui aura de l’impact sur eux.
Alors que la plupart des marques ne parviennent pas à obtenir autant d’engagement que les éditeurs, il y a toutefois un net avantage à celles qui poussent le marketing de contenu plus loin que leurs concurrents.
Il est temps que les marques agissent … comme des éditeurs.
Cet article est traduit du blog de Newship, un service américain de mesure de l’efficacité des contenus sur les réseaux sociaux.
A propos de marketing de contenu, vous aimerez aussi :
Le marketeur moderne : artiste et scientifique à la fois
Alors donc, vous, ça vous fait quelle note ?
Ben oui ! Inévitablement, face à ce genre d’infographie on détaille les items de bas en haut et on fait le calcul.
« Oh là, là, ça craint. Je ne coche que 4 cases sur 8 : je ne pourrai jamais faire marketeur. Pourtant, avec tous mes diplômes et mes bonnes notes pendant les cours de marketing de M. Dupont à la fac… ». Dommage !
Normalement, cette déception entraîne un second effet kiss cool : on torture le détail des items du marketeur parfait.
« Bon, mais il est écrit que l’on doit être un as dans l’art de budgéter les opérations… Un as, un as… Je suis pas trop mauvais(e) dans le genre, moi, même si je ne suis pas un as, au sens strict. Et puis, il vaut mieux être bon qu’être un as, surtout si c’est l’as de pique. Allez, je coche. 5/8. »
Arrêtez de vous faire du mal. Cette infographie est juste, mais la façon dont vous la lisez n’est pas la bonne. Il vous manque la deuxième partie.
Nouvelle fonction – nouvelles contraintes !
Bien sûr, cette infographie résume assez bien les contraintes nouvelles de cette fonction.
Et c’est pour cela qu’elle a connu son heure de gloire sur les réseaux sociaux.
Conçue par Salesforce (et traduite par l’Institut du contenu) elle a bien su éclairer les nouveautés du marketing.
Bien sûr, on peut même aller plus loin.
Dans cet article sur « le webmarketer mouton à 5 pattes » de notre blog, c’est que nous avons fait nous aussi.
Si vous voulez vous retrouver avec le moral à zéro en comptant le nombre de cases non cochées, lisez-le aussi en détails.
Vous allez finir avec des idées noires : « le métier exige en effet désormais d’avoir à la fois le nez sur les chiffres et de savoir les analyser.
Et en même temps d’être une boîte à idées sur pattes. Et puis quoi encore ? Faut-il aussi savoir faire la cuisine comme un grand chef et réparer la photocopieuse ? »
Surtout que, monde moderne oblige, on peut ajouter à ce que décrit l’infographie : l’exigence de rapidité.
Les méthodes agiles de l’informatique, avec leur mise en ligne immédiate et l’efficacité des tests A/B pour obtenir des résultats plus vite, ont imposé un rythme nouveau qu’il faut intégrer dans ses process. C’est ce que vous vous dites, n’est-ce pas ?
Où apprendre à tout savoir faire ?
A ce stade, vous vous demandez forcément : « mais où dois-je apprendre à savoir faire tout ce qui me manque ? «
Halte au feu ! Ne vous ruez pas sur les formations en tout genre, sur les masters des écoles de commerce et tout le toutim.
Cette infographie oublie de dire le principal… : ce qu’un marketeur n’a plus besoin de savoir-faire.
Voilà la deuxième partie nécessaire. Celle qui vous dit ce que vous pouvez aussi oublier.
C’est sympa de vouloir cocher toutes les cases, de développer le côté mouton à 5 pattes. Mais le surhomme (ou la surfemme) au cerveau hyper-augmenté(e) tout en restant hyper-sous-payé(e) n’existe pas encore.
Cette infographie n’a de sens que si on la met en perspective, si elle provoque un déclic.
Si elle permet de montrer ce qui a changé.
Et les entreprises qui croient que le changement consistent à demander « toujours plus de compétences en plus » foncent vers le burn-out généralisé.
Le changement consiste d’abord à se demander « quelles sont les compétences dont on n’a plus besoin (ou dont on aura beaucoup moins besoin à l’avenir) et comment acquérir les nouvelles … en prenant sur le temps que l’on consacrait aux anciennes ! »
Voilà pourquoi, il fallait une deuxième infographie.
Ce qu’il faut oublier de savoir faire :
Le marketeur moderne ne doit plus être comme ses aînés.
Vouloir que tout soit parfait, peaufiné, léché, avant d’être mis en ligne ? Internet n’est pas une imprimerie.
On peut toujours corriger ce qui est en ligne.
Certes, mieux vaut éviter les fautes d’orthographe et de français. Mais pour le reste, le monde moderne s’inspire des méthodes agiles.
Attention aux idées fausses ! Le principe des méthodes agiles en informatique n’est pas et n’a jamais été : « Vite et parfait ! »
Les méthodes agiles reposent sur le concept de MVP (minium valuable product) : on sort, au plus vite le produit avec le minimum de fonctionnalités pour trouver son marché (ou en tout cas une première partie). Et ensuite, en fonction de la réaction de celui-ci, on améliore, on peaufine, on ajoute. Et forcément, on oriente le produit différemment par rapport aux premières intuitions que l’on avait.
Le marketeur moderne doit s’inspirer de la même façon de ces méthodes :
– il va sortir les MVC (minimum valuable campaigns)
– en fonction de leurs résultats (taux de conversion primaire, secondaire, etc.), il adaptera, modifiera et, là encore, peaufinera jusqu’à atteindre une perfection guidée par le marché.
– au passage, sur la route de cette perfection, il aura déjà fait des ventes et rentabilisé ses investissement, là où ses aînés s’obsédaient que tout soit parfait pour l’image avant de signer le moindre BàT.
Le seul indicateur qu’il doit regarder avec obsession est le CAC : le coût d’acquisition client.
Dès que sa campagne lui permet de dire que le CAC est inférieur à la marge générée par son client et bien bingo ! Il a atteint son but, il a trouvé une campagne réellement rentable. Il peut la peaufiner, lui ajouter des déclinaisons, il sait qu’il sera gagnant à tous les coups. Si ce n’est pas le cas, il passe à autre chose. Mais il aura fait ça très vite, sans avoir misé tout le budget de l’année sur l’opération. Juste l’affaire de quelques jours.
Compétences obsolètes (suite) :
De la même façon, le marketeur moderne doit sérieusement changer dans ses méthodes d’étude de marché.
Posez la question à une vingtaine d’étudiants en marketing : « qu’est-ce qu’une étude de marché ? » 80% vous répondront : « ça consiste à faire un questionnaire. »
Posez la même question à une vingtaine de professionnels du marketing aux cheveux grisonnants (les mêmes qui donnent les cours de marketing dans les écoles aux précédents). Ils répondront la même chose, en précisant : « d’abord un questionnaire quali, et ensuite un questionnaire quanti ».
La réponse est juste si l’on dispose de 12 à 18 mois devant soi. Mais qui est dans ce cas-là de nos jours ?
Bref. Il faut totalement repenser sa façon de concevoir des études de marché.
L’objectif consistant à faire la synthèse parfaite des attentes de votre cible n’a plus aucun sens.
Vous n’avez pas « une cible », vous en avez des centaines.
Quel intérêt de faire la synthèse ? Allez chercher plutôt ce qui les différencie. Ce qui caractérise l’attente de chacune d’entre elles.
Et étudiez ce qu’en dit Google, afin de répondre au mieux à chaque cas de figure, plutôt que de répondre de façon globale et synthétique.
Vous aurez moins de déperdition.
Certes ce savoir-faire là… est extrêmement nouveau, très différent de tout ce que l’on appris à l’école.
Et forcément totalement en décalage avec ce que la majorité des dirigeants d’entreprises ou même de grands services marketing demanderont. Le problème, c’est que désormais, ce sont eux qui ont tort.
Au fond, ce que l’on dit là, c’est que le seul savoir-faire réellement utile que peut posséder un marketeur moderne de génie, c’est de faire « désapprendre » ses supérieurs ou ses collègues.
Besoin d’un coup de main si vous n’avez pas ce génie ? Nous pouvons vous aider à démontrer pourquoi il faut oublier ceci et se former à cela. Prenons rendez-vous
Max Schrems a gagné, Edouard Snowden est content. Cette décision fera date dans l’histoire d’internet, surtout dans celle du droit sur les données, enjeu majeur du Big Data.
Max Schrems est cet internaute autrichien qui s’opposait au transfert de ses données récoltées par Facebook vers les Etats-Unis. Il a donc gagné et la cour de Justice casse ainsi tous les accords passés par la Commission Européenne avec les Etats-Unis, et notamment le Safe Harbor. La Commission semblait plus préoccupée de laisser-faire le business entre les Etats-Unis et l’Europe que de défendre les conceptions juridiques des pays européens en matière de protection des données.
Cette approche vient donc de prendre un coup sur la tête.
La Cour redonne donc la possibilité aux Etats membres de faire ce qui leur convient pour faire respecter les droits des citoyens en matière de données.
Les CGU de Facebook vont-elles devoir s’adapter ?
Un droit d’auteur européen de l’User Generated Content -contenu produit par les utilisateurs- est-il en train de naître ?
Les épisodes suivants s’annoncent passionnants. Et le chiffre d’affaires des avocats florissant.
Avez-vous lu aussi, à propos d’économie digitale :
Rien à voir avec l’unicorning, cette sous-tendance du selfie qui consiste à se faire photographier avec un masque de licorne sur la tête. Non, pour la presse économique, une licorne est une entreprise américaine, spécialisée dans les nouvelles technologies et qui en moins de 10 ans d’existence est valorisée plus d’un milliard de dollars, avant même d’être cotée en Bourse.
C’est Aileen Lee, analyste américain, qui a inventé ce terme, sans doute dans l’idée de montrer que des choses inimaginables finissent quand même par exister.
Le terme vient d’être popularisé en France lorsque Blabla-Car, pourtant non américaine, a tout récemment rejoint le monde des licornes (fondée en 2006 par Frédéric Mazzella – Blabla Car vaut désormais 1,6 milliard de dollars (1,4 milliard d’euros).
Une licorne à ses tout débuts, ça peut avoir une drôle de tête
Excellente idée donc de cbinsights.com, d’être allé pister les sites internet de ces licornes à leurs tout débuts.
Oh le look bien ringard de Space X (valorisée pourtant 12 milliards de $) !
Et le bazar ambiant de Pinterest (11 milliards).
Et ce fond rose à coucher dehors de snapshat
Serait-ce que le facteur-clé de succès pour devenir une licorne est de radiner à fond sur le poste « directeur artistique » ?
Pas forcément, si l’on en juge par Dropbox, dont la célèbre vidéo d’accueil, avec ses millions de vue sur youtube a fait le succès de l’entreprise, qui n’a pas beaucoup changé en 10 ans.
Avez-vous lu aussi, à propos d’économie digitale :
Avez-vous remarqué ? Les entreprises qui se sont construites sur leur application mobile construisent maintenant des applications complémentaires pour le web !
Depuis quelque temps, nous avons tous été pris par le raisonnement « mobile first » et « 100% mobile ». Ceux d’entre nous qui produisent des logiciels depuis avant l’iPhone ont tous changé leur vision des choses, leurs process, leurs entreprises, pour penser « mobile first » .
Il y a des livres, des conférences sur le sujet. C’est une tendance de fond.
Mais si la mobilité est clairement notre futur, pourquoi est-ce que presque tous les business orientés « applications web » en viennent à décliner leurs applications pour le web ? Entre autres exemples : Uber, Flipboard, Instagram, Postmates, Waze
Tous accompagnent leurs applications mobiles par des déclinaisons pour le web !
Il y a beaucoup de changement dans l’air du temps à propos de la façon dont la taille des écrans est adaptée aux différents contextes. Il y a 12 mois, on ne parlait que des smartphones et des tablettes. Désormais, on ne parle que des « phablets ». Sans parler du fait que les écrans minuscules que l’on porte au poignets pourraient encore changer les choses dans les 12-24 mois(…)
Je pense que nous avons regardé le phénomène « mobile » avec le mauvais paradigme. Depuis des années, je suis convaincu que la question du mobile n’est pas une question d’appareil, mais une question de « comment nous accédons et nous consommons de l’information ». Selon moi, s’obséder d’un type d’appareil spécifique est un mauvais cheminement (ils changent trop souvent). (…) L’idée maîtresse devrait être : l’information via les écrans, et non pas via les appareils.
Lorsqu’on pense à un développement de produit, la seule taille d’écran sur laquelle on peut se reposer… est la grande taille. La plupart des gens sont assis devant un moniteur géant le plus clair de leur temps. L’écran dominant pour le travail est un grand écran, et cela risque de ne pas changer.
Donc, si vous concevez des logiciels à vendre à des salariés ou à des entreprises, mieux vaut raisonner « grands écrans » aussi bien que « petits écrans ».
De fait, si vous concevez une application qui peut avoir recours à n’importe quel type de contenu qui va au-delà de 140 caractères, il vaut mieux raisonner « grand écran ». Je n’ai pas écrit cet article sur un téléphone ni sur une tablette. J’avais besoin de mon grand écran…
(…)
Donc si ce qui compte ce sont les écrans et non les appareils, l’idée de business « uniquement sur mobile » pourrait bien se révéler être une petite niche pour B2C. Comme toutes les activités sur mobile qui ont été « disruptives », une fois matures, elles réalisent qu’elles ont aussi besoin de s’adresser à leurs clients sur des écrans plus grands.
temps passé devant les écrans aux USA
A propos d’économie digitale, vous aimerez sans doute aussi :
Rappelons que l’on qualifie de growthhacking une façon particulière de mettre en oeuvre le webmarketing. Elle est totalement orientée sur la croissance rapide et consiste à mettre en oeuvre toutes les techniques du webmarketing, de façon très cohérente, rapide et efficace, en travaillant avec pour seul objectif la croissance. Elle s’oppose à la vision traditionnelle du webmarketing, compartimentée, avec les développeurs d’un côté, les marketeurs de l’autre et les communicants dans un autre coin.
Avec le growthhacking, rien de tout cela : l’organisation suit les urgences, les objectifs de croissance. Le growthhacker doit donc savoir un peu tout faire (notamment coder) et travaille dans un ordre logique : il segment, teste, analyse les données, choisit le meilleur scénario, conçoit, met en oeuvre et passe à l’opération suivante…
Les compétences du growth hacker
Le growthhacker idéal doit donc avoir de multiples talents et s’obséder des ventes. Il maîtrise quantité d’outils, est aussi à l’aise dans les théories marketing que sur Google Analytics qu’il connaît par coeur, que dans le php ou le javascript et la lecture de code html.
C’est donc un profil de bon analyste marketing totalement geek, pour caricaturer. Pas si courant !
Spécial salaire des cadres
D’où l’intérêt de cette petite enquête « salaire des cadres du growthhacking » lancée sur un le forum américain d’un site spécialisée growthhacking.
Les chiffres n’arrivent que dans les commentaires du bas, mais il est intéressant de noter qu’un recruteur annonce recruter un GH junior à 70 k$ annuels et un sénior (ne sachant pas coder) à 115k$.
C’est l’excellente question que s’est posée le cabinet d’étude Return Path en analysant les campagnes de trois gros annonceurs, et ce, dans différents pays.
Mac Donalds, Easy Jet et Mark & Spencer ont, semble-t-il, comme tout monde étudié dans tous les sens la question du « quel jour de la semaine » ou « à quelle heure » faut-il envoyer ses emailings.
Il se sont dit qu’il y avait aussi d’autres facteurs qui pouvaient jouer dans le succès des emailings…. , des facteurs tels que la météo !
Les résultats sont surprenants :
– ainsi, le taux de lecture augmente quand il fait chaud. (mais n’y a-t-il pas là un biais relatif au fait qu’Easy-Jet est dans l’étude : on a donc plus envie de rêver aux vacances quand il fait chaud ? -c’est nous, à l’Institut du contenu, qui commentons)
– autre enseignement : toujours, la perfide Albion se comporte à l’envers des Français ! Les Grands Bretons réagissent en effet moins aux mails quand il pleut, alors que les Français semblent se précipiter sur leurs ordi quand il fait mauvais dehors.
-dernière leçon intéressante : le soleil énerve les internautes. Les taux de signalement comme spam explosent quand le soleil bombarde. Il va donc falloir s’adapter au réchauffement climatique et peaufinant ses fichiers pour être sûr de s’adresser à des gens qui sont vraiment intéresser. Sinon, ça va saigner !
Le Journal du Net, qui présente cette étude, dévoile aussi dans son article quelques croquis.
Sur le même sujet, vous aimerez aussi cet article :
Brian Solis , l’un des meilleurs analystes de la transformation digitale a remarqué que si 88% des entreprises estiment avoir entrepris leur transformation digitale, seules 25% ont cartographié le parcours clients digital et ont une vision des performances des points de contact clés avec les clients.
Parmi ces données, les « intent data », les données qui indiquent l’intention d’acheter ou non. Le niveau d’interactions sur le site et le niveau de recherche sur les moteurs sont les premiers exemples de ces intentions. Bien les étudier peut vous mener à mieux définir vos stratégies de prospection et de rétention.
Dans une récente étude de Forrester commandée par Magnetic (l’employeur de l’auteur de cet article), 130 marketers US, UK, allemands et français ont été interrogés pour déterminer l’efficacité de ces données d’intention d’achat.
La majorité de ces marketers reconnaissent qu’observer les différentes données aux différentes étapes du consumer life cycle est important et efficace pour les acquérir et les retenir.
67% sont d’accord avec le fait que suivre des informations sur les requêtes de recherche et les utiliser pour le ciblage est intéressant.
Entrepreneurs : comment auriez-vous fait avant ? Avant internet, à l’époque où tout cela n’existait pas.
C’est la question que l’on se pose après avoir descendu cet étonnant glossaire réalisé par John Rampton dans cet article du site Entrepreneurs (en anglais)
Des sites ressources, il en existe en effet des milliers, comme les joujous de la chanson. Dans cet exercice, John Rampton, liste aussi bien les ressources en matière de marketing (A/B testing, etc) que les ressources en matière de financement, ou encore les sites pour se trouver un associé.
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