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Comprendre enfin ce que doit être un contenu.
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Il n’y a sans doute pas de pire mot que le mot de contenu.
On croirait que ce qui fait la sensibilité du monde et les finesses de l’être humain, tout cela a été enfermé soudain dans une robinetterie de plombier.
Mais quel est donc le crétin qui a proféré ce mot le premier ? Qui est la sombre nouille qui a décidé de résumer toutes les nuances, toutes les subtilités des méthodes de rédaction que nous devons mettre en oeuvre sur le web, sous le seul terme de … « contenu ».
Peu importe le coupable. C’est fait, c’est fait. Il faut faire avec (d’ailleurs nous avons utilisé le mot pour nommer notre Institut). Toujours est-il qu’il a fait perdre des années et des années au marketing.
Celui-ci change si vite de nos jours que ce n’était vraiment pas le moment de créer de l’à peu-près avec un tel mot.
Là où il faut être précis, chirurgical, affûté, voici que ce grand plombier du web nous a pondu une notion floue, attrape-tout, la reine de l’à peu-près. Il fallait corriger cela.
Etonnez-vous qu’après cela on aille de déception en déception.
Il y a ceux qui bloguent comme des fous chaque semaine et dont les résultats ne bougent pas. Google s’en moque (à propos, lisez cet article, il est précisément consacré à ce sujet : Google s’en moque).
Il y a ceux qui s’essaient à faire des emailings, qui achètent des fichiers très chers et s’arrêtent après un shoot, extrêmement déçus de ne pas être applaudis par plus de monde (allez donc voir ces exemples d’emails parfaits, cela vous donnera des idées, plutôt que de pleurer)
Il y a surtout ceux qui confondent contenu et publi-rédactionnel. Ceux qui racontent la vie de leur entreprise à longueur de newsletter, comme si cela avait la moindre chance d’intéresser quiconque.
Parmi toutes les victimes de cette erreur de mot juste, je ne vous cite que trois catégories classiques. Il y en a tant d’autres.
Tout cela, c’est la faute de ce mot valise à la noix : contenu. Il rejoint tous ces vocables que l’on entend tellement partout qu’une fois qu’ils ont été prononcés, on se regarde avec l’air satisfait de la phrase définitive et l’on se retourne vers le dernier qui a parlé, attendant qu’il commence le travail et que l’on voit alors hélas se gratter la tête en disant : « oui, ça fait que bon, ben, dame, voilà ! »
Vous allez enfin y comprendre quelque chose.
Avec cette série de podcasts, vous allez enfin y comprendre quelque chose.
Vous allez vraiment comprendre la véritable logique qu’il y a derrière un contenu.
Vous allez découvrir au fond, pourquoi on parle de contenu et non pas de texte, d’image, d’infographie, de vidéo, de podcast…
Contrairement à ce que l’on a toujours connu dans le marketing, le support final et la technique que l’on utilise ne sont pas le plus important.
Non, ce qui compte est très différent. Je pourrais vous dire qu’il s’agit de stratégie, mais je connais le truc.
C’est encore un mot valise. Même si Napoléon, Sun Tzu, Clausewitz et tant d’autres en ont fait un bijou d’intelligence, j’ai remarqué quand je le prononce devant mes étudiants.
Ils se grattent la tête eux aussi.
Alors mieux vaut ne pas faire le prof. Et commencer par une histoire. Cliquez sur le bouton orange.
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