C’est une question qui se pose très souvent et tout particulièrement sur le web, pour les produits ou services immatériels. Un mail que j’ai reçu récemment résumait parfaitement la difficulté à traiter la question. ” Je lis partout que dans la préparation d’un lancement, la fixation du prix est toujours un moment périlleux. Les études de marché ne sont pas forcément fiables. En outre, pour mon nouveau service, il y aurait une partie gratuite (modèle freemium). Comment fixer le prix d’un produit dans ces conditions ?
Excellente question. C’est en effet un piège dans lequel tombent toujours mes étudiants de mes cours de gestion de projet à Paris 8, lorsque je leur demande de travailler sur un nouveau projet. Comment fixez-vous votre prix ? Eh bien avec un questionnaire. On va demander aux gens “combien seriez-vous prêt à payer” ? Mouais. D’une part, les biais dans des questions de ce type sont énormes et d’autre part, s’il s’agit d’un produit que les gens ne connaissent pas encore et qu’on veut leur faire découvrir gratuitement... Comment pourraient-ils savoir ce qu’ils sont prêts à payer quand ils ne savent pas encore ce que c’est ?
L’approche n’a donc rien de facile. Et il n’est pas étonnant que l’art que pricing soit le champ de travail d’excellents consultants, souvent payés très cher.
Un sujet à mettre en lien avec le copywriting et le content-marketing
D’autant que la question du pricing est à mettre en lien avec la valeur perçue, autrement dit la valeur que l’on apporte au client. Et qu’il comprend qu’on lui apporte. Cette compréhension par le client de la valeur que vous lui apportez est fondamentalement liée à votre stratégie de contenu, tout au long de son parcours d’achat.
A propos : qu’est-ce que le pricing ?
Oui, j’ai oublié de commencer par le commencement. A propos : quelle est la définition de ce mot bizarre ? Que signifie pricing en français ? Comment traduire pricing en français ? Eh bien tout simplement par “pricing”. Oui, même en Français. Très franchement, même sans partir dans des considérations très techniques, telle que le psychological pricing (prix psychologique), la pricing policy (politique de prix), le net price (prix net), le loan pricing (prix du crédit, notion financière), le price grid (la grille tarifaire)… Oui, sans chercher à tout prix (c’est le cas de le dire) à utiliser des termes anglo-saxons pour frimer un peu, on est obligé d’utiliser en Français le mot “pricing”. En tout cas pour parler marketing.
Faux usage du mot “pricing”
Oui, on ne parle ici que du problème du marketeur. Quand il se gratte la tête pour définir le prix du service ou du produit qu’il va vendre. Pour en terminer avec cette parenthèse linguistique, l’usage du mot “pricing” est à proscrire absolument, voire à adresser directement à notre ami l’énervé de Bescherelle ta mère, chaque fois qu’on l’utilise en lieu et place de “grille tarifaire”.
Regardez sur internet : le mot pricing est recherché 14400 fois / mois. Sous quelle forme ? “pricing netflix”, “pricing Trello”, “pricing Shopify”, “pricing zendesk”, “pricing Google Cloud”. Bref. Ce sont là des gens qui cherchent la page “tarif” de services disponibles en ligne.
Le nombre de gens qui recherchent “définition pricing”, en clair, qui cherchent à mieux comprendre la notion tombe, lui, soudain, à 10 par mois.
Bref. Comment faire pour définir le prix d’un produit. On ne va pas ici entrer dans les considérations techniques du pricing. En revanche, on va s’inspirer d’une idée géniale. Un principe d’enquête qui fait réfléchir.
Inspirez-vous de cette enquête géniale
Certains ont demandé jusqu’à 43000 dollars. Rien moins que ça.
En répondant à une question difficile, mais absolument géniale. Une question à copier dans votre prochaine étude de marché. Et tout particulièrement dans l’étape qui vous servira à en fixer le prix.
Cette idée est d’autant plus géniale qu’elle consistait en l’espèce à mesurer la valeur perçue d’un service … gratuit !
Le genre de choses que l’on voit couramment sur internet. Cette méthode pourrait donc bien intéresser les investisseurs qui se posent la question de la valeur financière d’une start-up.
Ou, par voie de conséquence, des startupeurs qui veulent lever des fonds. Et, parmi eux, ceux qui lancent leur service via une méthode freemium.
Le Freemium, en bon français, c’est la méthode des dealers. Vous offrez une partie du service gratuitement, puis arrive un niveau de consommation, quand le client est bien accro, où, s’il veut une dose un peu mieux fournie, il doit payer.
Où mettez-vous le curseur ? Eh bien voici une excellente méthode pour le savoir. Il s’agit d’une question toute simple.
Or donc, quelle est cette question ?
Des économistes américains ont demandé à tout un tas de gens, issu d’un échantillon de la population américaine, combien d’argent il faudrait qu’ils leur donnent.
Pourquoi faire ? Pour renoncer à leur compte Facebook pendant un an !
Mais attention ! Ce n’était pas une enquête déclarative, du genre de celles qu’on fait habituellement sur le thème “combien seriez-vous prêt à payer pour” et dont on sait que les réponses sont toujours biaisées…
Non seulement c’était le contraire (les gens étaient payés), mais en plus … l’argent a réellement été versé. Résultat : la moyenne est de 1000 euros.
Ce qui donne une idée de la valeur perçue apportée à chacun par le réseau social, et ce, malgré tous les scandales et autre tendance à se désabonner du domaine de Mark Zuckerberg, très forte actuellement aux USA.
Mais au fond, peu importe Facebook. Pour ce qui nous concerne, ce n’est pas trop le sujet.
On retiendra surtout l’idée de la question à poser. Combien faudrait-il qu’on vous donne pour que vous renonciez pendant un an à ….. ?
Vous imaginez tout ce que l’on peut mettre à la place de ces … ? France 2, gmail, Europe 1, le service de ramassage des ordures, etc. Fascinant !
En attendant, pour ce qui est d’améliorer la valeur perçue d’une offre, ne perdez pas de temps et lisez notre ebook.
Ce terme désigne un ensemble de techniques marketing venues des USA qui ont pour cible la croissance rapide et comme point commun … euh … quoi d’ailleurs ?
C’est quoi, au fond, le vrai point commun à ces techniques dites de Growth-hacking et qui vont de l’emailing classique aux techniques les plus folles associant API, zapier, plateformes diverses et créativité ?
La définition la plus courante est celle qui consiste à parler d’abord des bienfaits de ce métier.
C’est la seule approche capable de répondre aux exigences des start-ups, celles qui demandent 20% de croissance annuelle… avec peu de moyens à investir dans le marketing.
Growth-hacking = marketing + données + techno
Les consultants, les spécialistes du marketing et les entrepreneurs considèrent le growthhacking comme le meilleur moyen de développer une entreprise, mais qu’est-ce que cela signifie réellement ?
Comme l’explique Ward van Gasteren, le growthhacking est un nouveau domaine combinant fondamentalement marketing, données et technologie (il le situe au centre de ces trois cercles -cf illustration). Un “hacker de croissance” mène des expériences fondées sur une méthodologie qui se concentre sur l’augmentation rapide du nombre de clients (et/ou du panier moyen par client). Le Growth Hacking est idéal pour les start-ups, on l’a dit, mais dès l’instant où cela fonctionne pour les plus fauchés et que cela donne des résultats rapides, cela fonctionne donc pour tout le monde.
Origine du growth-hacking
La discipline a commencé dans les startups de la Silicon Valley.
Pour elles, c’était le moyen de déboulonner l’ordre établi : les grandes entreprises.
C’est pourquoi le mot “piratage” est utilisé comme une métaphore. Rassurez-vous le piratage du growthhacking est tout ce qu’il y a de plus légal. Il s’agit de se développer d’une manière différente, moins chère et/ou plus rapide, mais on n’est pas chez Barberousse pour autant.
Cela fonctionne si bien que l’on considère désormais ce “piratage” de croissance comme la stratégie parfaite pour le 21e siècle. Il faut y être flexible pour éviter d’être “hacké” par les concurrents. Tout en étant rapide dans l’art de prendre des risques. Le tout en étant fondamentalement data-driven, car il faut à tout prix éviter de dépenser des milliers d’euros sur la base de son seul instinct. Autrement dit, il faut faire la guerre à ce que l’on appelle le vanity-metrics (les critères de décision -metrics- qui ne reposent que sur des ressentis et des réflexes de vanité -je connais mes clients, ils préfèrent ceci à cela-).
Autrement dit, en Growthhacking, il ne faut pas trop projeter d’affect dans ses campagnes. Il faut savoir aussi raisonner en mode “fail fast”. Si ça ne marche pas, on le mesure tout de suite, et on arrête. Si ça marche, on ne s’endort pas. On regarde les data en se demandant comment ça pourrait … marcher encore mieux !
Qui a inventé le terme ?
Le piratage de la croissance est un terme relativement nouveau. En 2011, Sean Ellis, alors directeur marketing de PayPal, invente ce terme pour une annonce de recrutement en ligne. Il annonce un poste vacant de “pirate de croissance”. Il cherchait en fait un successeur pour lui-même, mais il ne voulait pas “seulement” un spécialiste du marketing en ligne.
Il recherche alors une personne ayant des connaissances en matière de données, de produits, de technologie et de marketing, et en outre, cette personne devait avoir un état d’esprit très spécifique entièrement axé sur la croissance durable.
Au fond, c’est la définition d’un profil de poste qui a créé un nouveau métier.
À partir de ce moment, de plus en plus de personnes ont commencé à se qualifier de growthhackers, de spécialistes du marketing de croissance, de spécialiste du marketing technique, de spécialiste du marketing axé sur les données ou de responsable de la croissance. Ils se sont reconnus dans cet état d’esprit et ont fait la différence avec le marketing traditionnel.
Un état d’esprit
Aujourd’hui, toute startup cherche des growthhackers. Pour chaque démarrage ou projet d’innovation, le personnel et les budgets sont limités, nous devons donc être guidés par les données et continuer à expérimenter. Les données sont la voie la plus sûre.
Pour 7 entreprises à la recherche d’un hacker de croissance, il n’y a hélas qu’un seul hacker de croissance disponible qui possède les connaissances nécessaires. C’est pourquoi on constate une forte augmentation des agences de marketing de croissance et des formations au growthhacking. À Amsterdam, la première académie de growthhacking d’Europe a été fondée fin 2015, Growth Tribe.
Mais au-delà des savoir-faire qui embrassent forcément toute la palette des techniques d’internet et du webmarketing (il faut être à la fois technicien, data-minded et s’y connaître en marketing). Le growth-hacking est d’abord un état d’esprit. Il faut surtout savoir penser comme tous les prospects possibles.
Psychologie de la vente et maîtrise de l’addition
Il faut à la fois avoir les bons réflexes de psychologie de la vente, mais aussi et surtout savoir résister aux réflexes de synthèse qui consistent à considérer que “tous les clients veulent ceci ou tous les clients se comportent comme cela”.
Le growthhacker a fondamentalement compris le web. Il sait qu’on peut aller y chercher tous les clients de longue-traîne, les clients qui sont tous des cas particuliers. Et il sait cumuler les campagnes, car il sait que la croissance vient d’abord par des additions.
Additionnez les cas particuliers et répondez-leur précisément en répondant à ce qu’ils cherchent, et vous obtenez une croissance exponentielle de vos ventes.
La différence entre growthhacking et marketing ?
Pour Ward van Gasteren, il y a cinq différences entre le marketing et le piratage de la croissance :
Un Growthhacker utilise tout l’entonnoir de vente. La plupart des spécialistes du marketing, eux, ne s’intéressent qu’à la sensibilisation et à l’acquisition.
Il mène des expériences. Il teste quelle direction fonctionne le mieux, alors qu’un spécialiste du marketing se concentre souvent sur une seule méthode.
Le Growth-hacker travaille sur la base de données, ce qui n’est pas le cas de la plupart des services marketing.
Il possède des compétences techniques, telles que la programmation, l’outillage et les automatismes.
Un hacker de croissance est impliqué dans le produit, parce qu’il doit, entre autres, faire attention à la rétention des clients actifs.
Du growthhacking au growthwriting
C’est dans le monde du growthhacking que l’on a commencé à parler des profils en T. Les T-shape profiles sont des gens qui ont un socle de compétences assez généralistes, dans la barre du T. En gros, ils sont tous “marketing-minded” et “data-driven”, pour parler en bon français. Et ils ajoutent à cette barre du T, tout un tas de petites compétences bien pratiques :
ils savent un peu coder (ou au moins parcourir une page de html)
connaissent par coeur tel ou tel outil, plateforme ou réseau social
ont déjà travaillé avec tout un tas de templates de campagnes faciles à adapter
Cela, c’est le haut de la barre du T.
La barre verticale du T
Mais un bon growth-hacker se doit d’avoir une compétence spécifique dans laquelle il excelle. Un savoir-faire dans lequel il a une connaissance approfondie et très pointue. Le SEO côté technique, l’analyse de données, le scrapping de données, etc. C’est la barre verticale du T.
Si votre équipe de growthhackers est constituée de profils en T, dont les compétences de la barre verticale sont complémentaires, vous avez décroché le gros-lot. Vous allez en effet être en mesure de lancer des campagnes à la vitesse V (et de les arrêter aussi vite si elles ne prennent pas). Et surtout, vous allez surtout savoir les piloter facilement, avec des documents de pilotage partagés par des lecteurs qui auront la même façon de lire.
C’est dans ce type de contexte que nous nous situons à l’Institut du contenu, en développant la compétence verticale que l’on pourrait appeler “growthwriting”. Il ne s’agit pas pour nous d’écrire ou de produire des contenus pour telle ou telle technique (SEO, emailing, communication, …).
Il s’agit au contraire d’avoir d’abord l’état d’esprit du lecteur (on se met dans sa tête à lui), et de décliner cet état d’esprit dans des campagnes adaptées à telle ou telle technique, dont nous maîtrisons 80% des éléments techniques indispensables. Dans cette approche-là, on est bien meilleure force de proposition.
Bien sûr, nous adorons travailler avec d’autres spécialistes en T, qui eux maîtrisent sur le bout des doigts les 20% restant de telle ou telle technique. Ils leur manque toujours, à eux aussi, au moins 20% de notre savoir-faire à nous (nos réflexes créatifs notamment). Cela tombe bien, c’est souvent les 20% qui comptent dans de nombreuses campagnes.
Un hashtag est un mot-clé ou une phrase précédée d’un dièse (#). Pour les Nord-Américains, cela évoque également le symbole de “hash” un symbole de pesée, et l’usage initial était d’identifier des chiffres.
“Les hashtags ont été considérés comme un moyen d’augmenter la portée communicative d’un texte de média social en attirant un grand public qui pourrait “s’engager” avec un message. (Zappavigna, 2018) Très populaires sur les médias sociaux, ces hashtags permettent de rendre un contenu plus accessible aux autres utilisateurs. Il s’agit d’une forme de marquage social permettant d’intégrer des métadonnées dans les messages. Le marquage social est “l’acte d’annoter un texte numérique avec des balises générées par l’utilisateur afin que d’autres utilisateurs puissent le trouver” (Zappavigna, 2018) ; tandis que les métadonnées résument les informations de base sur les données. Une petite donnée sur une plus grande donnée !
Ils ont été popularisés en grande partie par les contraintes de Twitter, celles du micro-blogging (pas plus de 140 caractères).
C’était un moyen simple de fournir plus de contexte à un message sans utiliser trop de caractères. La décision d’utiliser le symbole # était initialement liée au fait que c’était une touche du clavier facile à atteindre sur un téléphone Nokia (Ah ! C’était le bon temps !)
Depuis, les hashtags sont devenus populaires et se sont répandus sur d’autres plateformes de médias sociaux comme Facebook, Instagram et LinkedIn, et ont même fait leur apparition à la télévision et dans la publicité. Certains tags ont un cycle de vie court s’ils sont basés sur une tendance ou une cause, tandis que d’autres sont pertinents sur une longue période.
Fonctions et avantages de l’utilisation des hashtags
L’utilisation des hashtags s’est développée, passant de l’objectif initial d’indiquer le sujet d’un message pour soutenir la visibilité et la participation, à la fonction supplémentaire de ressource sociale pour former des relations et des communautés. Les utilisateurs de médias sociaux utilisent désormais couramment les hashtags pour donner une signification interpersonnelle à un contenu.
Parce que les utilisateurs choisissent leurs hashtags, ils sont inévitablement devenus personnalisés et peuvent même lancer des tendances. Ces deux grandes fonctions des hashtags offrent de nombreux avantages.
Les hashtags sont devenus un outil d’organisation de l’information au même titre que les mots clés pour l’optimisation des moteurs de recherche (SEO). Ils ajoutent un contexte à un message de média social et agissent comme un “système de marquage, d’organisation et de classification décentralisé et généré par l’utilisateur” (Saxton, Niyirora, Guo et Waters, 2015). Un élément de contenu est classé dans un sujet, un thème ou une conversation spécifique. Pour une personne qui navigue dans son flux, un hashtag peut attirer suffisamment l’attention d’un utilisateur pour qu’il s’engage dans le contenu, si le sujet est intéressant.
Aidez votre public cible à vous trouver
Les hashtags améliorent la recherche de contenu en aidant les gens à trouver plus de contenu sur un sujet d’intérêt. En conséquence, il aide une marque à créer un contenu que son public cible peut trouver.
Avec un hashtag ajouté, un message est indexé par le réseau de médias sociaux. Les personnes qui recherchent ce hashtag peuvent alors trouver votre contenu même si elles ne vous suivent pas – l’utilisation de hashtags populaires très recherchés aide un nouveau public à trouver votre marque. Certains réseaux sociaux permettent même aux utilisateurs de suivre les hashtags pour les aider à déterminer le type de contenu qu’ils voient dans leur flux et à s’assurer qu’il est pertinent.
Hashtags interpersonnels
Les utilisateurs de médias sociaux utilisent maintenant souvent des hashtags pour représenter une attitude envers un certain sujet ou une affaire d’actualité. Par exemple, #getoverit ou #supportlocal. Les hashtags de ce type sont utilisés pour entrer en contact avec d’autres utilisateurs et nouer des relations. Il s’agit de fonctions interpersonnelles – la motivation pour faire valoir ses opinions et négocier des relations.
Cela va à l’encontre de la fonction initiale des hashtags, car ils n’apportent aucune valeur ajoutée pour rendre un message plus facile à trouver. Cependant, cela a du sens car la plupart des utilisateurs de médias sociaux n’essaient pas d’élargir leur audience, ils veulent s’engager avec d’autres. Il peut s’agir de montrer des affiliations sociales, ou de mettre l’accent sur une observation humoristique.
“Les hashtags restent un moyen populaire de coordonner les discussions sur les médias sociaux, de référencer des idées, de craquer des blagues et de produire des méta-commentaires… L’acte de taguer, autrefois un acte de classification, est apparu comme un moyen de forger et de contester des liens sociaux”. (Zappavigna, 2018)
Communautés Hashtag et hashtags de marque
Les hashtags populaires et surtout ceux créés autour d’une cause ou d’un événement spécifique ont souvent des communautés développées autour de ce hashtag. La participation à grande échelle au partage des mèmes, par exemple, #nekminnit (seuls les Néo-Zélandais peuvent connaître celui-ci). Les organisations peuvent créer ces hashtags pour une cause spécifique afin de contribuer à la sensibilisation, comme par exemple #BLM ou #BlackLivesMatter.
La création d’un hashtag de marque personnalisé peut être un moyen efficace de lancer des conversations, de personnaliser votre contenu et de le rendre plus facile à trouver. C’est un excellent moyen de développer votre marque personnelle.
Par exemple, marquer son contenu LinkedIn avec # (#votrenom) permet aux gens qui cliquent sur ce hashtag d’accéder au reste de votre contenu.
Comment choisir les hashtags
Remplir un message avec 20 hashtags aléatoires n’est pas une bonne pratique. Le “plus” est l’ennemi du bien. Choisir les bons hashtags est assez stratégique. À une extrémité de l’échelle vous êtes trop fin et vous utilisez des hashtags personnalisés que personne ne cherche, à l’autre extrémité vous avez les hashtags tellement communs que cela sera inutile.
Utiliser les hashtags les plus populaires est effet inintéressant. Si un hashtag comporte 10 millions de résultats de recherche, les chances que les gens trouvent votre contenu sont extrêmement faibles. Ils n’ajoutent pas non plus beaucoup de sens à un message ou ne disent pas grand-chose sur votre marque.
La première façon de rechercher des hashtags est de vérifier les influenceurs pertinents dans votre niche ainsi que vos concurrents établis et de voir quels hashtags ils utilisent souvent.
Il existe des outils tels que Hootsuite, qui analysent les tendances actuelles des médias sociaux et les hashtags les mieux adaptés à votre marque. Essayez aussi : RiteTag et Hashtagify.me
Les meilleures pratiques en matière de hashtags
Hélas, trois fois hélas, chaque plateforme de médias sociaux traite les hashtags de manière légèrement différente. Cependant, certaines règles générales s’appliquent d’une plateforme à l’autre.
Les gens peuvent utiliser un hashtag n’importe où dans un message – dans le corps du texte pour souligner un certain mot-clé, ou à la fin pour fournir un contexte à ce message. Vous ne pouvez pas utiliser d’espaces, de ponctuation ou de symboles dans un hashtag. Les messages doivent également être publics – s’ils sont privés, seuls les internautes peuvent les trouver, ce qui va à l’encontre du but recherché.
De plus, n’enchaînez pas trop de mots – les meilleurs hashtags sont courts et faciles à retenir. Si un mot est difficile à épeler, il ne sera pas non plus très efficace comme mot-clé. Des hashtags détaillés et spécifiques donneront de meilleurs résultats que des hashtags généraux.
Le monde d’Instagram a popularisé l’utilisation de nombreux hashtags aléatoires sur d’autres plateformes, même s’ils ne présentent aucun avantage ni aucune fonction. Certaines personnes sur LinkedIn font la même chose et terminent un message avec 10 à 20 hashtags personnalisés. Ce n’est pas une bonne habitude à prendre, certaines plateformes pénalisent les gens qui font cela.
Quelques conseils
Twitter
Des recherches ont montré qu’un ou deux hashtags sur Twitter est optimal. L’engagement se réduit lorsque vous en incluez plus de deux. Il peut être utile de faire une recherche sur les hashtags pour trouver des conversations liées à votre niche à laquelle participer – tapez le hashtag dans la barre de recherche. Vous pouvez également cliquer sur “explorer” puis sur “tendances” pour trouver les hashtags les plus récents et utiliser ceux qui sont pertinents pour votre contenu afin d’atteindre un public plus large. Les particuliers et les entreprises peuvent également ajouter des hashtags à leur profil.
Facebook
Sur Facebook, n’en utilisez pas trop non plus. Un ou deux, c’est encore la recommandation. Il n’est pas vraiment utile de les utiliser sur votre compte personnel privé car les personnes qui ne sont pas vos amis ne trouveront pas votre contenu, mais sur une page publique d’entreprise, ils le peuvent. En raison de la confidentialité des comptes personnels, il est également difficile pour les marques sur Facebook de surveiller les performances des hashtags de marque.
Au sein des groupes Facebook, les hashtags sont utiles pour regrouper le contenu par thème.
LinkedIn
Les hastags ne sont utilisés par LinkedIn que depuis quelques années. LinkedIn n’assure pas la confidentialité des comptes personnels, ce qui signifie qu’il est très utile d’utiliser des hashtags pour rendre le contenu plus facilement accessible aux personnes extérieures à votre réseau.
Deux à cinq hashtags sont recommandés, et les trois premiers sont utilisés dans l’URL des posts pour aider à l’optimisation des moteurs de recherche. LinkedIn vous suggère même des mots clés lorsque vous écrivez un message et vous pouvez également suivre les hashtags. Utilisez un hashtag personnalisé pour que les gens puissent suivre votre contenu est bénéfique, mais utilisez des hashtags spécifiques qui indiquent le sujet d’un message pour les autres.
Instagram
L’utilisation de plusieurs hashtags sur Instagram est plus adoptée que sur toute autre plateforme de médias sociaux et même encouragée. Dans les messages, vous pouvez en utiliser jusqu’à 30, mais le point d’orgue se situe entre 10 et 12. Dans les histoires, vous pouvez en utiliser jusqu’à 10. Les gens n’utilisent pas les hashtags comme mot-clé, comme c’était leur intention initiale sur Twitter, mais des hashtags tels que #picoftheday et #instadaily sont devenus parmi les hashtags les plus populaires. Les hashtags sont davantage basés sur le style de vie.
Contrairement à d’autres plateformes, les utilisateurs d’Instagram utilisent souvent des hashtags dans leurs commentaires. En raison du grand nombre de contenus (plus d’un milliard d’utilisateurs) et de mots clés, il est important de savoir quels hashtags sont populaires dans votre niche. Il est probable qu’ils soient très différents de ceux de LinkedIn par exemple. Vous pouvez également utiliser les hashtags dans votre biographie, alors utilisez-les plutôt comme un mot-clé.
YouTube
En plus d’ajouter des balises à une vidéo sur YouTube, vous pouvez également utiliser des hashtags dans le titre et la description. En cliquant sur l’un de ces hashtags, l’utilisateur peut trouver plus de contenu avec ce hashtag. Là encore, il est inutile d’utiliser des hashtags personnalisés aléatoires, mais utilisez-les plutôt comme mot-clé. Le nombre optimal de hashtags à utiliser est inférieur à 10, et YouTube pénalisera toute vidéo qui en utilise plus de 15 – en ignorant les hashtags, le message peut être signalé. YouTube considère cela comme du spam. Si vous n’incluez pas les hashtags dans le titre, les trois premiers hashtags de la description apparaîtront au-dessus du titre de votre vidéo.
Exemple d’une opération de pub avec hashtag
Domino’s UK a engagé avec succès une campagne Twitter où chaque fois que les utilisateurs twittaient #letsdolunch, le prix d’une référence de pizza spécifique de Dominos était réduit d’un penny le lendemain. 85 000 participants ont réussi à faire baisser le prix de presque 50% en le faisant passer de 15.99 £ à 7.74£
Même si Domino’s UK a pu perdre quelques livres sur ses ventes ce jour-là, cela a été massivement compensé par le regain d’intérêt généré par cette petite campagne.
#LOL
Charmin, une marque de papier toilette, a créé une campagne à succès avec le hashtag #TweetFromtheSeat (#jetweetedepuisletrone) décrivant l’intérêt de l’engagement sur les réseaux sociaux depuis sa salle de bains.
Le terme a été repris en masse, détourné de son usage premier et cela a créé un effet viral qui a procuré une énorme publicité à Charmin.
Black hat et white hat : qu’est-ce que cette histoire de chapeaux ?
Black hat SEO vs white hat SEO ? Vous verrez souvent posée cette question dès qu’on parle de référencement naturel. Avec cette réponse : le SEO black-hat est le mauvais SEO et le SEO white-hat le bon. Si cette réponse n’est pas totalement fausse, vous avouerez qu’elle est un peu “noir et blanc” et qu’il lui manque la couleur.
Or, comme pour la télé, dès qu’on met la couleur, on perçoit un peu mieux les nuances. Des nuances qui pourraient changer beaucoup de choses pour vous. Vous les découvrirez dans cet article, avec un exemple très simple, un exemple aussi inattendu que logique.
En fait, pour comprendre ces histoires de chapeaux, il faut s’intéresser un peu à l’histoire des pirates informatiques : les hackers. Ce sont eux à qui on a commencé à mettre des chapeaux. Chapeaux de gentils d’un côté et chapeaux de méchants de l’autre.
En fait hacking = bricolage
Définition. Un hacker est quelqu’un qui utilise sa connaissance des systèmes matériels et logiciels informatiques pour contourner l’algorithme de sa raison d’être initiale pour s’en servir pour faire autre chose. Autrement dit, la pratique du hacking en soi correspond moins à la définition de la délinquance pure et dure qu’à celle …. du bricolage !
Le “hacking” n’est pas intrinsèquement mauvais ou illégal, sauf si le pirate s’efforce de compromettre un système informatique sans l’autorisation du propriétaire. Aujourd’hui, le hacking consiste à se servir de tout un tas d’outils pour les mettre au service de son objectif. En matière de marketing, on les met au service de la croissance. C’est ce que l’on appelle le growth-hacking.
Les growth-hackers (ces bricoleurs de génie qui relient entre eux des applications et des techniques pour capter toujours plus de leads et convaincre toujours plus de prospects) sont recherchés, appréciés. Sans vouloir nous vanter, nous faisons partie, ici à l’Institut du contenu, de cette grande famille.
En matière de SEO, ça se complique
Là où les choses se compliquent, c’est quand on applique cette idée de hacking au SEO. Le débat se déchaîne. C’est que les techniques de SEO font partie du growth-hacking. Oui mais jusqu’où ?
Dès lors, le côté sombre de la force attire tous les internautes. Ils sont plus de 700, à l’heure où j’écris ces lignes à saisir “black hat seo” sur Google chaque mois, à vouloir percer les secrets. Et si ce n’est pas cela, ils saisissent “black hat seo forum”, cherchant à saisir ce que se disent entre eux les pirates du SEO, à entrer dans la grande famille. Ou alors, ils veulent tout savoir des “black hat seo techniques”. Ils veulent lire ce qui s’écrit sur un “black hat seo blog”. Ou encore suivre les tendances du moment via Reddit, en recherchant “black hat seo reddit”. Pire : ils vont même rechercher une “black hat seo formation” ! Ou pour les plus feignants, ils regardent à tout hasard, s’il n’existerait pas un pdf des techniques de “black hat seo”.
En matière de grand banditisme, à la question “est-il efficace de braquer une banque pour gagner beaucoup d’argent ? “, la réponse est toujours “oui mais non”. Passons sur les explications détaillées autour du “non”. Elles ont principalement trait à la morale et à l’efficacité de la police.
En matière de SEO, à la question posée ci-dessus, la réponse est plutôt “non mais oui”. Le non, la raison d’éviter de recourir au chapeau noir provient de ce qu’il n’y a rien de plus efficace que la police de Google. Et qu’à elle seule, elle effraie les contrevenants… avant même qu’ils contreviennent. Explication.
La manipulation de l’algorithme de Google
L’utilisation, dans les méthodes black-hat, de tactiques qui tentent de manipuler l’algorithme de Google a deux conséquences possibles. Votre site pourrait être rétrogradé dans les classements à l’occasion d’une mise à jour de l’algorithme, ou être pénalisé manuellement par les salariés de Google.
Mise à jour de l’algorithme
Google met en effet régulièrement à jour son algorithme dans le but d’améliorer les résultats qu’il fournit aux utilisateurs. Et nombre de ces mises à jour sont conçues pour combler les lacunes que le référencement “black hat SEO” exploite. Et il n’y a pas moins de 500 à 600 mises à jour par an !
Autant dire que l’excès de techniques purement informatiques pour améliorer son référencement peut mener à des impasses. Le SEO conçu comme une simple réponse technique aux exigences d’optimisation de Google, c’est un peu si on laissait faire la guerre par des machines au lieu d’envoyer des militaires. Déjà que Clémenceau prétendait que ces derniers ne suffisaient pas…
Par exemple, le changement qui a traumatisé le monde du SEO en 2012 a été l’arrivée de Pingouin (petit nom de la mise à jour de l’algorithme). Conçue pour cibler les sites qui achetaient des liens ou utilisaient des pratiques de liens spammeurs, cette mise à jour a conduit des milliers de propriétaires de sites à la catastrophe. Ils ont vu leur classement chuter – et ont perdu tous les résultats qu’ils avaient obtenus grâce à ces pratiques. Leurs sites s’adressaient à l’algorithme de Google et celui-ci venait de changer.
Depuis lors, les professionnels du SEO ne cessent de le répéter : l’art de bien faire, l’art de mettre un chapeau blanc (white hat SEO) consiste à respecter les Consignes édictées par Google. Vous avez aimé la Bible ? Vous adorerez ce qui se trouve à l’autre bout de ce lien.
Et si vous préférez les textes façon dix commandements sous la forme de leur résumé. Retenez-en un seul : écrivez pour votre lecteur au lieu d’écrire pour l’algorithme.
Pénalités manuelles
Suivez ce commandement d’autant plus que les équipes de la police de Google mettent en plus les mains dans le cambouis. Les sites utilisant le référencement “chapeau noir” risquent de faire l’objet d’une action manuelle de la part de Google. Ces sanctions sont données par des examinateurs humains de l’équipe de Google et indiquent qu’un site a été signalé pour avoir enfreint leurs directives.
Dans ce cas, les “black hat seo tactics” peuvent avoir un résultat exactement opposé à celui que les SEO qui les utilisent entendent obtenir.
Le retour à la mode du black hat SEO
Bref. Vous avez compris pourquoi le black-hat SEO, c’est très mal ? Et bien sachez que pourtant, l’époque est à son retour en force. D’excellents webmasters s’essaient (et réussissent, il faut le reconnaître) à certaines techniques peu recommandées.
Le spinning : remplacement automatique de mots par leurs synonymes pour générer des articles de façon automatique, et ceci à partir d’un texte de départ, rédigé à la va-vite et dont l’effet sur tout lecteur normalement constitué relève de la publicité pour un bon Doliprane. Mais bon: l’important est que le texte et ses déclinaisons intègrent le bon champ lexical et les liens vers les pages à “soutenir”.
Le cloaking : consistant à cacher aux yeux du lecteur humain (par un codage spécifique) des parties entières de texte Doliprane, truffés de mots-clés dont vont se régaler les robots de Google qui, eux, les verront, les interpréteront et à qui ils ne donneront pas mal de tête.
Le ninja backlinking, consistant à aller chercher des liens de faible qualité un peu partout : sur les forums, des annuaires, etc. En se disant que, dans le lot, ça fera toujours un peu de jus SEO.
La véritable surprise, c’est que ces “hackers” obtiennent des résultats avec ces techniques. Qu’ils les vendent, qu’ils en fassent des formations. Le genre de truc dont on se dit que ça ne peut pas durer longtemps.
Comment ceci est-il possible ? Tout simplement, parce que ces nouveaux chapeaux noirs réservent leurs techniques à des stratégies qui ne sont pas tellement des stratégies centrées sur un seul site. Ils les mettent au service de stratégies économiques fondées sur des réseaux de sites entre eux. Ils assument donc pleinement le risque des pénalités. Si Google leur inflige des pénalités, ce sera à un site, mais pas à l’ensemble du système. La pénalité est intégrée dans le jeu. Ils s’amusent ainsi à “faire monter rapidement” des sites internet qui n’auront d’autre intérêt que d’envoyer des liens vers d’autres sites internet qui, eux-mêmes, etc.
En clair : ils ont fait monter l’art du chapeau noir d’un cran. Au lieu de s’intéresser à un site, ils “black-hatent” un ensemble de sites.
Cela durera jusqu’à une prochaine mise à jour de l’algorithme qui raisonnera alors “systèmes de soutiens de sites entre eux qui ressemblent à de la manipulation”.
Le link-building est-il du white hat SEO ou du chapeau noir ?
Ce que l’on décrit là peut faire peur. Est-ce que toute stratégie de construction de liens ressemble à ce système de réseaux bizarres ? Le Link Building est-il un référencement “chapeau noir” ?
C’est quand même ce que conseillent la totalité des spécialistes de SEO. Il faut aller chercher des liens dans le seul but d’améliorer leur classement. Ces liens n’ont pas forcément d’intérêt en matière d’expérience de l’utilisateur. Leur but principal est d’améliorer la crédibilité d’un site auprès des moteurs de recherche.
Cela signifie-t-il que vous ne devez pas essayer de gagner des liens vers votre site ?
Heureusement, la réponse est non – mais vous devez faire attention aux tactiques que vous utilisez.
Comme le souligne Google dans ses directives, vous ne devez pas participer à des programmes de liens et d’affiliation qui n’offrent aucune valeur. Et il faut éviter d’acheter des liens.
Mais tant que vous n’essayez pas de manipuler l’algorithme de Google avec des liens non naturels et non sollicités, prendre des mesures pour les mériter n’est pas une pratique intrinsèquement condamnable. C’est même radicalement le contraire.
Comment être sûr que l’on a mis assez de “white hat” dans son SEO ?
Comment être sûr que l’on a mis du “white hat in SEO” ? Et que l’on en a mis assez ?
Que les techniques que l’on utilise en 2020 pour son référencement sont bien “white hat SEO de chez chapeau blanc” ?
En fait, pour répondre à cette question, il faut en finir avec ce raisonnement de couleur de chapeau.
Le vrai sujet n’est pas…
Le vrai sujet n’est pas “l’informatique (qui permettrait d’aller plus vite) contre la littérature” (où il faut suer sang et eau pour finir par séduire un lecteur). Avec, variante de cette façon de voir les choses, l’indispensable recours, selon les puristes du white hat SEO, à … “l’article de qualité”.
Ah ! L’article de qualité !
Il n’y a rien de pire que d’en rester à des slogans de ce type ( euh… franchement ! Une fois qu’on a dit qu’il fallait un article de qualité, on a dit quoi ?). La conséquence de ce genre de naïvetés est qu’on finit par se convaincre qu’il faut acheter des articles chers (pour qu’ils soient de qualité) auprès de bons rédacteurs (si possible passionnés de littérature, du genre qui savent écrire). Super. Et ensuite, après avoir dépensé de l’argent pendant 18 mois, on se rend compte qu’il ne s’est rien passé. Au mieux, du trafic, un meilleur référencement, oui, mais … pas de nouveaux clients.
Le vrai sujet du white hat SEO est ….
Le vrai sujet, c’est que votre stratégie SEO ne doit pas chercher à se battre contre Google, mais au contraire à aider Google à faire son job. Il faut donc construire de la “qualité”, si vraiment vous tenez à ce mot, non pas dans le texte en soi (encore une fois, ça voudrait dire quoi ?) mais dans le cheminement complet qui va permettre à Google d’être sûr que votre texte intéresse précisément les gens qui ont saisi telle ou telle expression. C’est une qualité de la procédure qu’il faut viser, bien plus encore que la qualité du seul texte. Au sens, sans jeu de mot, de la procédure qualité.
Pour réussir correctement cela, il faudra être un peu “hackeur” (vérifier tout un tas de trucs informatiques cachés dans des balises et obtenir des liens si possible de la part d’admirateurs attendris ou bien de copains bien placés), il faudra être bon rédacteur (capable d’écrire de façon suffisamment intéressante pour amener les lecteurs jusqu’au bout)… et il faudra être surtout … bon marketeur !
Quand on fait du SEO en bon marketeur, on se pose les questions que Google adore, car Google est le meilleur marketer du monde et il se les pose lui-même :
à quel moment de parcours de décision se situe mon lecteur lorsqu’il doit tomber sur cet article ?
qu’est-ce que cet article doit lui apporter ? En quoi il va l’aider ?
à quels mots-clés Google et mon lecteur vont-ils comprendre le sujet dont je traite ?
à quels indices vont-ils comprendre que l’article répond précisément à l’intention qui est celle du lecteur quand il arrive ?
Exemple avec l’article que vous venez de lire
à quel moment de parcours de décision se situe mon lecteur lorsqu’il doit rencontrer cet article ? : Clairement au début de son parcours de recherche pour comprendre ce que le SEO peut pour lui. Cet article ne s’adresse pas aux spécialistes du sujet et n’a pas cherché à être truffé de mots-clés de spécialistes.
Il n’est pas destiné à ceux qui vont “faire le boulot”, pas besoin de leur donner des trucs et des astuces. Non, il est destiné à ceux qui vont “faire faire”, à ceux qui vont déléguer leur travail de production de contenu et de SEO (par exemple ici). Ces lecteurs-là ont besoin de comprendre la logique du métier quand il est bien fait. Cet article s’est donc concentré sur des images fortes (le bricolage), un peu de teasing. Et surtout de la mise en perspective.
Un bon artisan n’inspire jamais confiance à son futur client en le noyant dans les termes techniques, ou en lui faisant prendre parti dans les querelles techniques du métier. Non. Il obtient sa confiance, au contraire, en lui montrant à quel point son métier est simple et logique. C’est ce que j’ai essayé de faire ici.
qu’est-ce que cet article doit lui apporter ? En quoi il va l’aider ? Cet article ne doit pas servir au lecteur que vous êtes à choisir son camp (blanc ou noir). Cela n’a aucun intérêt pour personne. Il ne doit même pas forcément déjà vous aider à choisir le prestataire à qui vous allez vous adresser.
Mais au moins, à l’issue de sa lecture, serez-vous mieux préparé à poser des questions à votre futur fournisseur lorsqu’il s’agira d’avancer dans la préparation de vos actions. Quand vous lui demanderez “vous êtes plutôt white-hat SEO ou black-hat SEO ?”, si vous percevez en face une absence totale de nuance, ou pire, une réponse du point de vue de celui qui a les mains dans le cambouis et non pas une réponse de celui qui cherche à penser comme votre futur client, vous saurez à quoi vous en tenir.
à quels mots-clés Google et mon lecteur vont-ils comprendre du sujet global dont je traite ? Le lecteur cherche à comprendre. Il a besoin de tout, sauf d’être noyé dans les termes techniques et les définitions scientifiques. Si je vous avais assommé, cher lecteur, avec tout le charabia que nous adorons utiliser entre nous, les passionnés du SEO, vous vous seriez dit que c’était un article pour “professionnels de la profession” et vous auriez cliqué pour vous enfuir. Je vous connais, c’est ce que vous savez faire de mieux.
Seulement voilà, Google, lui, qui est un peu dur d’oreille par moment, a absolument besoin de comprendre de quoi traite l’article. Il a donc besoin qu’on lui envoie tout le champ lexical consacré au “white hat et au black hat”, donc ces fameux mots-clés assommants… il en a besoin !
Sans quoi, cela prendra des mois avant qu’il comprenne de les vertus incroyables de cet article pour ses véritables destinataires. Voilà pourquoi le côté “black hat” du rédacteur que je suis s’est tout à coup révélé bien utile. Il a bien fait attention à insister lourdement (dans le genre “t’as compris Google, que ça cause de white hat SEO, cet article ?”) sur tout un tas de mots-clés techniques de longue traîne, que j’ai soigneusement mis en scène pour qu’ils n’apparaissent pas comme du charabia de techos. A un moment, souvenez-vous, je vous ai raconté ce que saisissent sur Google les gens qui veulent en savoir plus. C’était le seul moyen de se faire entendre par le dur d’oreille de l’algorithme sans vous perdre tout à fait, cher.e lecteur.ice.
à quels indices vont-ils comprendre que l’article répond précisément à l’intention qui est celle de mon lecteur quand il arrive ? Pas sûr que Google comprenne par son intelligence artificielle toutes les nuances expliquées ci-dessus et qui vous sont réservées, ami.e lecteur.ice. L’intelligence artificielle de Google ne fonctionne pas comme ceci. Mais si vous correspondez au bon profil, celui que je recherche, celui à qui s’adresse cet article, Google, en analysant le fait que vous soyez resté.e lire jusqu’au bout, que vous ayez cliqué sur un des liens, etc. , saura que cet article répond à vos intentions. Ce que vous aviez derrière la tête en saisissant les mots-clés qui vous ont mené jusqu’ici, à cette toute fin de l’article. Et c’et ainsi qu’avec le temps, un bon article trouvera le bon public.
En l’occurrence ici, celui de ceux qui veulent vraiment en savoir plus et ont vraiment envie de découvrir à quoi ressemble mon plus beau chapeau.
[…] Idée de contenu : génie du titre “trouvez l’erreur” / L’exemple d’Intermarché / Pourquoi copier cette idée / Quand copier cette idée […]
Idée de contenu : trouvez l’erreur
Vous ouvrez un magazine et vous tombez sur ce titre : “Trouvez l’erreur”.
N’avez-vous pas aussitôt envie de relever le défi ?
Ne vous sentez-vous pas aussitôt interpellé ?
Vous pensez aussitôt : “S’il y a une erreur, c’est que plein de gens ne la trouveront pas. Mais moi, moi qui suis le plus fort, je vais bien la trouver, non ? Parce que je suis le plus fort, n’est-ce pas ?”
Et vous voilà aussitôt à utiliser le magazine à la façon de la reine dans Blanche-Neige : “Magazine, dis-moi que je suis le plus fort, et que je ne suis pas comme tous ces gros nuls qui ne vont pas trouver l’erreur que ce malicieux rédacteur-en-chef a glissée dans ses pages”.
Stephane Bern utilise la technique trouvez l’erreur pour le contenu du site de son fan-club
Du lecteur passif au lecteur actif
Voilà, grosso modo, le cheminement psychologique qu’un tel titre va provoquer chez vous.
L’effet plus ou moins conscient qui va vous empêcher de tourner les pages et de passer à autre chose.
Avec lui, le rédacteur-en-chef du magazine vous transforme de lecteur passif, avaleur d’informations qui s’imprimeront plus ou moins dans votre cerveau, en consommateur actif, dévoreur de ce magazine qui vous provoque en duel.
J’utilise le mot “consommateur”, à dessein, car dans l’idée de consommation il y a celle de destruction. L’erreur à trouver est quelque chose qui gratte, qui dérange. Il faut la trouver pour la détruire, remettre le monde dans l’ordre et apaiser la tension qui s’est installée en vous, à cause de ce titre provocateur.
Nul doute qu’à l’issue de ce petit jeu, vous vous souviendrez du magazine, de ses pages, de sa maquette, de son rubriquage, peut-être.
Si cela s’est passé à la rubrique jeu, vous apprécierez la semaine ou le mois suivant de retrouver un nouveau jeu de 7 erreurs.
Si cela s’est passé dans les pages politiques, vous aurez à nouveau envie d’acheter ce magazine. Vous aurez en effet retenu que le mode de traitement choisi par lui (vous mettre dans la peau des hommes politiques du moment pour vous faire trouver vous-même ce qui, au regard de l’analyse politique, est une grosse boulette) est un regard original.
Et vous aurez envie de savoir ce que, cette fois …. ils ont bien pu trouver.
C’est à coup d’idées de contenus de cette trempe qu’un rédacteur-en-chef fait de son magazine un magazine formidable. Accessoirement : qui se vend.
Utilisez donc vous aussi cette idée pour vos contenus !
Trouvez l’erreur. Voilà donc une idée à copier. Mettez ce titre en haut de votre contenu. Faites-en un post, un article de blog, une vidéo…. Ce que vous voulez, et demandez à votre lecteur de jouer avec vous.
C’est une idée d’autant plus forte en matière de stratégie de contenu qu’elle fait formidablement avancervotre lecteur dans son processus d’achat. Nous allons le voir tout de suite.
C’est une idée tellement forte que, d’ailleurs, tenez ….
… je ne peux m’empêcher d’y jouer avec vous.
Voici une très belle idée de contenu : comment le lecteur choisit-il (ou pas) de lire votre article de blog.
Une erreur s’est glissée dans cette infographie. Saurez-vous la trouver ?
Le must de l’idée de contenu : cacher l’erreur sans le dire
Le must du must dans l’art d’utiliser l’idée “trouvez l’erreur” est carrément de cacher une erreur sans le dire et d’attendre que son public la découvre tout seul.
C’est ce que fait Intermarché dans cette campagne de publicité de la fin août 2017.
Il faut au moins une campagne de publicité à la clé pour se permettre de ne même pas dire “trouvez l’erreur” et laisser faire les réactions.
Face à une campagne de publicité, le public sait que l’annonceur a investi des fortunes pour que l’affiche, l’annonce ou le film TV arrive sous ses yeux. Il se doute bien que c’est le fruit d’un long processus. Il imagine très bien l’armada de graphistes, rédacteurs et surtout correcteurs qu’il a fallu pour en arriver là.
Donc quand il voit ça …
Il se dit forcément ….
Que se dit-il d’ailleurs ? Percevez-vous immédiatement ce qui cloche dans cette campagne ?
Non ? Oui ? Ah, vous me rassurez.
Qui ne sait pas planter des choux n’est pas français. Au pays de la gastronomie, tout le monde sait distinguer des choux et des laitues, non ?
C’est exactement ce que s’est dit le public, face à ces affiches dans le métro.
D’emblée, ça a donné :
“Oh les gros nazes chez Intermarché… Ils ne savent même pas reconnaître des oignons et du fenouil. Oh la boulette !” Tout le monde a réagi sur le ton de Jacques Villeret dans le dîner de cons.
Et, must du must, de l’idée de contenu : donner la solution par communiqué de presse…
Et la grande classe de chez grande classe, dans cette campagne, s’est révélée ensuite. La marque a donné l’explication par communiqué de presse.
“C’est volontairement qu’Intermarché a décidé de confondre ces légumes afin piéger les Parisiens… et de provoquer une prise de conscience.” explique LSA, le magazine professionnel de la grande distribution dans cet article.
Et d’évoquer une étude de l’Association santé et environnement de France (Asef) qui a dévoilé, en 2013, qu’un enfant sur trois ne sait pas identifier un poireau, une courgette et un artichaut. 87% d’entre eux ne reconnaissent pas une betterave. Et 40 % des interrogés ne savent pas que les frites viennent des pommes de terre ! (enquête réalisée auprès de 910 enfants). (Voir aussi l’article du Parisien).
Intermarché a d’ailleurs réalisé un film qui démontre que l’étude de 2013 ne s’est pas trompée.
…et mettre en place tout un dispositif pour effectuer sa démonstration.
Et bien sûr, puisqu’il y a chez Intermarché un combat à mener (vendre des légumes), l’enseigne a mis en place tout un dispositif pour promouvoir le “mieux manger”. Une application mobile baptisée “les bons légumes” est prévue. Des jeux et un kit de sensibilisation mis à disposition des écoles primaires. Sans oublier : des sachets de légumes pré-remplis estampillés « les bons légumes » mis en vente en magasins.
Dès lors, les réactions changent de nature de la part du public.
Les rieurs passent du côté de la marque et le public devient actif. La preuve : cette twittos qui s’en sert pour tester ses propres amis. Génial !
La marque avait déjà fait très fort avec sa précédente campagne qui mettait en oeuvre un storytelling parfait. Là, elle se maintient à tout aussi haut niveau dans le contenu qui déclenche une réaction.
Pourquoi copier cette idée de contenu ?
S’il faut copier cette idée, et s’en inspirer dans une démarche de vente sur internet, c’est qu’elle est exceptionnelle d’efficacité.
Et ce, à l’étape la plus importante de ce que l’on appelle le Buyer’s Journey, le cycle d’achat du client.
Jouer à fond le coup de l’erreur, voire des 7 erreurs pour optimiser l’effet “prise de conscience” que l’on cherche à obtenir en tout début de cycle d’achat est un idée géniale. A copier d’urgence
Définition de l'influenceur : lui correspondez-vous à 20%, 50% ou 70% ?
Déjà en 2006, Tristan Nitot, fondateur de l’association Mozilla Europe, comptait jusqu’à 25 000 visiteurs pour chaque billet publié sur son blog. C’est parmi les premières fois qu’on observe le métier d’“influenceur” émerger. En effet, si on s’accorde pour dire que la recommandation existe depuis de nombreuses années, notamment avec le celebrity marketing qui est documenté dès 1940 par exemple, une ère nouvelle apparaît avec ces leaders d’opinion qui sont de simples anonymes à la base.
Une liste paraît cette même année, en 2006, publiée par Le Monde, et met en avant 15 blogueurs d’influence, dans diverses catégories. Nous avons repéré un dénominateur commun à l’ensemble de ces créateurs de contenus : aucun ne s’attendait à ce que leurs voix soient autant écoutées. Et par extension, aucun ne recherchait ni gloire ni succès.
Alors, depuis le métier a évolué vers des pratiques parfois contestables. Et ce, en rapport aux niveaux douteux de légitimité, d’expertise, ou d’intérêts financiers de certains. Mais, des questions nous taraudent si on prend de la hauteur : qui est le vrai influenceur ? Existe-t-il encore ?
Qu’est-ce qui distingue celui qui envoie de la poudre aux yeux pour masquer un manque d’expertise de celui qui, réel créateur de contenu, œuvre par passion pour apporter sa vision singulière et éclairée ?
L’influenceur est un vrai passionné
La passion détruit plus de préjugés que la philosophie. Diderot.
Ils sont experts, spécialistes, ou encore chercheurs. Ils prennent du temps à explorer, disséquer, intellectualiser des concepts, problématiques et des tendances dans leurs sujets de prédilection.
Sans vraiment redouter de l’opinion ni de la réaction des gens, ou juste ce qu’il faut, ils ne cherchent pas à séduire à tout prix et s’en tâchent à exprimer un avis, ainsi qu’une opinion franche. Plutôt que de véhiculer un discours lisse et commercial. Conscients que leur vérité n’est pas forcément la même pour tout le monde, ils n’ont pas peur de créer discussion, débat et confrontation des idées, bien au contraire.
Bien souvent, c’est donc la passion qu’ils ont comme carburant. Et non la rémunération distribuée par les marques. Et croyez-nous, ça change tout.
C’est cette même passion pour carburant qui a alimenté Tim Urban, l’auteur du blog parmi les plus influents de sa génération : Wait But Why. Et dans cette interview pour Forbes, il raconte qu’il a œuvré pendant 6 ans sur un blog personnel avant que, plusieurs années plus tard, il ne soit sollicité par Elon Musk en personne pour écrire cette série de 4 articles sur ses entreprises. Autrement dit, l’influenceur digne de ce nom agit par passion et non par recherche de gloire ou de succès. Pour ces deux derniers composants, c’est le travail de qualité qui s’en occupe.
L’influenceur est un as du digital et des outils qu’il utilise
Au même titre qu’un expert en crypto monnaie n’avance pas sans connaître l’intérêt d’une totale anonymisation de sa connexion, et donc d’un outil comme un VPN par exemple, l’influenceur digne de ce nom possède et maîtrise tout un panel de solutions. Il est même à l’origine de l’évolution de ces derniers. Tout comme Neil Patel qui, spécialiste du SEO, qui a lancé Ubersuggest, des propres produits à destination des entrepreneurs en quête de visibilité en ligne. L’influenceur, tel que nous le définissons ici, n’hésite d’ailleurs pas à mettre le prix si une solution lui permet de gagner en productivité et efficacité.
C’est ainsi que Superhuman, solution client mail, a construit son projet. L’entreprise se voit par exemple proposer des services qu’ils facturent au moins 30 $ par mois à leurs utilisateurs. Et si vous croyez qu’ils consacrent un budget monstre à prospecter leurs futurs clients pour vendre leurs produits, vous vous méprenez. Et c’est même tout l’inverse qui se produit. En effet, Superhuman fonctionne uniquement sur le principe de la recommandation et avec puissance. Car utiliser cette solution signifie que vous avez été coopté et cerise sur le gâteau : ils refusent certains clients. Pourquoi ? Parce que plutôt que d’arroser le public d’une solution qui ne sera jamais exploitée à 100 % par ses utilisateurs, les fondateurs préfèrent miser sur une poignée d’utilisateurs aguerris et experts du digital. Ces derniers leur garantissent, en plus d’un revenu, la meilleure publicité qui soit. Celle qui est véhiculée par des spécialistes, pour un segment de niche, et même élitiste.
L’influenceur possède peu de réseaux sociaux de prédilection
Concentré, et même s’il les connaît tous, l’influenceur n’a pas vocation à multiplier les plateformes, réseaux sociaux ou canaux, ni de manger à tous les râteliers. À l’inverse même de cette approche, surtout quand il se lance, notre leader d’opinion va plutôt se concentrer sur un ou deux réseaux sociaux différents pour véhiculer ses contenus.
À ses débuts, c’est en se concentrant sur un seul format, la newsletter, qu’Anne-Laure Le Cunff a réussi à concilier neurosciences et entrepreneuriat. Avec 12000 lecteurs assidus à son actif, et surtout une monétisation qui a connu un véritable succès, Ness Labs, la newsletter d’Anne-Laure a été son unique outil de propagation d’idées pendant longtemps. Elle a continué d’être active sur Twitter, et a depuis développé d’autres formats comme le podcast par exemple.
Pour faire écho à l’écriture, Substack, plateforme pour les amoureux des lettres, affirme que leurs meilleurs contributeurs peuvent atteindre des revenus de plusieurs centaines de milliers de dollars par an grâce aux newsletters payantes qu’ils proposent. Ces derniers, ont une méthodologie qui illustre bien notre propos : 100 % des meilleurs newsletters payantes sur Substack n’utilisent que ce canal de distribution.
L’influenceur est indépendant
On parle même du concept d’indie maker. Ces derniers sont concentrés à développer leurs propres produits. À la différence des freelances qui produisent des services à leurs clients. Néanmoins, les modèles ne sont pas contradictoires et un indie maker peut être freelance et représenter un réel apport de valeur avec le travail qu’il produit pour ses clients. Si tant est qu’il ait choisi, au départ, de s’exprimer sans orientation et direction qui bride et biaise via un cahier des charges ou un brief. Créant son propre ADN de marque personnelle, il avance en toute liberté avec une totale marge de manœuvre sur l’ensemble de ses prises de décision. C’est ainsi par exemple, que des startups comme Mailchimp ou même Basecamp ont fondé leurs entreprises : loin des investisseurs. Il faut donc se dire que pour l’influenceur qui possède un réel pouvoir de recommandation : c’est la même chose. Il avance, au début, du moins, loin des marques et des annonceurs, et choisit par la suite, les entités qu’il veut représenter. Celles qui sont en adéquation avec ses valeurs, ses convictions et son discours. Et là, l’un n’empêche pas l’autre : les influenceurs peuvent toucher de jolis cachets pour être ambassadeur de ces marques. Patagonia, marque engagée et activiste de matériel sportif et technique, représente un cas d’école passionnant et à deux échelles.
Dans cet article publié sur Medium, on y décortique sa présence sur les réseaux sociaux et évoque le point de départ de ce projet : concevoir du matériel de qualité respectueux de l’environnement. Cette prise de position forte inspire et entraîne donc un engouement qui rend fiers les influenceurs qui choisissent de s’exprimer au nom de la marque. Comme : Steve House, alpiniste reconnu dans son segment qui est une niche.
Autrement dit, l’indépendance et la liberté de développer sa vision singulière et d’alimenter ses réelles valeurs et convictions, créent un réel cercle vertueux. Cercle dans lequel le pouvoir de recommandation a une dimension noble et de beaux jours devant lui.
Qu’est-ce exactement qu’un contenu de qualité lorsqu’il s’agit de webinar ?
Comment préparer le contenu pour un webinar?
Les webinars sont un moyen puissant de générer des leads. Mais comme tous les leviers de content marketing, il faut apporter du contenu de qualité pour en faire une opération efficace. La préparation du format, du support, et de l’après webinar sont autant d’éléments essentiels à un webinar réussi. Dans cet article, on vous propose quelques conseils et exemples pour tirer le maximum de vos webinars.
Choisir le sujet de son webinar
Avant d’entrer dans le contenu proprement dit du webinar, il est important de bien choisir son sujet, et l’angle avec lequel vous souhaitez l’attaquer. On revient ici sur les différents types de webinars, avec leurs avantages & leurs inconvénients pour vous aider à choisir le bon sujet.
Détailler un cas d’usage
C’est probablement l’un des angles les plus faciles pour commencer à faire des webinars. Vous choisissez un problème auquel vos clients & prospects sont confrontés, et vous apportez des pistes de réflexion pour le résoudre, en montrant subtilement comment vous pouvez aider à le résoudre.
Inspirez-vous par exemple des webinars d’ActiveCampaign, qui présentent chacun une fonctionnalité phare qui permet de répondre à un besoin précis.
La success story
Dans la même veine, vous pouvez faire intervenir un client pour montrer comment vous avez résolé le problème. J’aime bien ce format parce qu’il permet de profiter du réseau de votre client, et oblige à un contenu très concret & actionnable.
Le co-webinar
Pour obtenir plus de leads de vos webinars, une méthode puissante est de faire un partenariat avec un autre acteur, qui vise la même audience, mais pour proposer un service assez distant. Vos clients sont des leads pour votre partenaire & réciproquement, ce qui facilite beaucoup le recrutement de participants.
Par exemple, trello (un outil de gestion des tâches et d’organisation) a fait un webinar en partenariat avec SEMRush(un outil de SEO). Dans ce cas-là, le sujet est plus ou moins dicté par l’audience. En l’occurence: comment gagner en productivité pour les équipes SEO.
L’audit en live
C’est une méthode très efficace, mais il faut se prêter à l’exercice (et accepter les lois du direct). L’idée est simple: vous proposez à vos prospects une consultation gratuite, en live, au cours d’un webinar. Par exemple, SEMRush propose un audit SEO du site web des participants. Le contenu est tout de suite très actionnable, et vous avez un argument puissant pour promouvoir votre webinar: obtenez une consultation gratuite sur tirage au sort. Si vous suivez cette stratégie, assurez-vous qu’un profil vraiment solide donne de son temps pour apporter de la valeur, ou bien préparez-vous bien. Se présenter en tant qu’expert c’est bien, mais c’est risqué.
Adapter sa présentation pour le format webinar
Lors du webinar, le regard de votre audience alternera entre vous, et votre présentation. Notez bien que par rapport à une présentation en présentiel, lors d’un webinar, vos slides sont beaucoup plus mis en avant. Il devient donc d’autant plus important de les soigner.
Ne vendez pas
Beaucoup commencent leur webinar en présentant leur société et leur produit ou service en se disant que c’est le pic d’attention des auditeurs (ce qui est plutôt vrai). Mais cela pose deux problèmes:
Vous commencez votre présentation avec un discours commercial, sans avoir construit la moindre autorité. Votre discours perd énormément de poids.
Vous ne savez pas encore à qui vous avez affaire, quels sont les problèmes rencoontrés par votre audience, et la raison qui les a poussés à s’inscrire. Votre message sera donc nécessairement “massif” – c’est à dire vague, et globalement pas très pertinent.
N’oublions pas que l’objectif du webinar n’est pas uniquement d’avoir un prétexte pour récupérer des numéros de téléphone. L’enjeu est aussi de pouvoir mieux qualifier vos leads, pour avoir un bien meilleur taux de conversion ensuite. Soyez donc beaucoup plus à l’écoute, en particulier en début de webinar.
Proposez à vos auditeurs de vous interrompre s’ils ont des questions, et demandez-leur de se présenter s’ils le font. Sur la plupart des plateformes de webinar, vous pourrez même proposer à votre audience de poser des questions à l’écrit dans un chat groupé, et solliciter quelqu’un de votre équipe pour répondre directement à l’écrit. Mais insistez pour que ceux qui posent des questions se présentent rapidement, ça vous donnera des billes pour réagir en direct, et présenter tel ou tel aspect de votre solution de façon beaucoup plus subtile & précise.
Une slide, une idée
Pendant un webinar, chaque membre de votre audience est assis comfortablement chez lui ou elle, sans vraiment de pression sociale à écouter activement. Le rythme de votre présentation est donc à peu près le seul élément qui vous permettra de captiver votre audience. Il est donc important de donner beaucoup de rythme, et de rendre votre communication la plus simple possible.
Pour captiver votre audience, chaque diapositive ne doit comprendre qu’une idée, de préférence la plus simple possible. Une minute par slide, c’est vraiment un maximum.
Soignez vos titres
Pour la même raison, attendez-vous à ce que votre audience décroche régulièrement pour répondre à un mail, ou vérifier quelque chose. Minimisez le coût d’entrée à chaque instant de votre présentation avec des titres clairs, qui résument la pensée de votre diapositive. Votre titre, c’est votre argument.
Soignez vos visuels
Encore une fois, pendant le webinar votre présentation sera scrutée par tous les regards. Elle ne sera pas, comme quand on présente en présentiel, au second plan. D’autre part, l’objectif de l’exercice est quand même de générer des leads. Il est donc fondamental de marquer les esprits avec une identité visuelle forte.
Gather content l’a compris, et chacune de leur diapositive appuie leur identité de façon très efficace. Inspirez-vous d’exemples similaires pour trouver les repères visuels qui font qu’on se souviendra de vous et de votre marque. Privilégiez des illustrations “choc”, et trouvez un leitmotiv visuel.
Anatomie d’une diapositive réussie
Si on résume, votre présentation doit répondre à trois objectifs pour être efficace dans un webinar:
Elle doit permettre de conserver l’attention de votre audience, avec un rythme soutenu et des messages simples.
Elle doit limiter le coût à l’entrée (et à la ré-entrée pour ceux qui décrochent 5mn) avec des titres clairs et des illustrations très percutantes.
Elle doit asseoir votre identité et rendre toutes vos autres actions marketing facilement reconnaissable de ceux qui auront assisté au webinar.
Si on transpose ces objectifs à chaque diapositive, il vous faudra:
Un titre clair et succint qui présente entièrement votre idée en début de chaque slide. Faites des phrases complètes, qui résument votre idée: c’est le “claim”
Entre un et trois arguments qui justifient votre claim: c’est le “reason why”.
Un exemple, une illustration, de préférence appuyée par des témoignages humains: c’est le “reason to believe”.
Par exemple:
La présentation de votre webinar doit être découpée en diapositives très courtes et percutantes
Cela donne du rythme et permet de mieux conserver l’attention
Cela vous force à découper vos messages en messages très simples, faciles à digérer
Cela vous permet d’appuyer chacun de vos arguments d’un exemple et de quelques arguments
Les webinars dans lesquels le présentateur passe moins d’une minute par slide ont plus de 20% de rétention des auditeurs que les autres (d’après une étude menée…)
Préparez des annexes pour les questions – réponses
Ca y est, vous avez tenu la barre pendant 30 ou 45mn et le temps des questions est venu. C’est là que vous allez pouvoir mettre votre solution en avant. Préparez des annexes avec des cas clients, des exemples de réalisations etc. et vous pourrez répondre aux questions avec un support solide et en mettant en avant votre expertise.
Si vous en avez l’occasion, il peut etre bon de trouver un ou deux complices qui poseront des questions que vous aurez préparées dans le chat afin d’etre certain de présenter tous vos atouts.
On espère que ces quelques conseils vous aideront dans la préparation de vos présentations de webinar. N’oubliez pas de tester avant le jour J, assurez-vous d’avoir une bonne lumière et un son correct, et bons webinars!
Générer des leads, ou, en Français : attirer des prospects qualifiés. Tout votre travail sur internet est concentré vers cet objectif. Et en la matière toutes les idées sont bonnes à prendre.
Vos prospects n’ont en effet pas forcément de vous donner leurs coordonnées si vous ne leur apportez pas quelque chose de nouveau, de différent, de vraiment beaucoup plus fort que vos concurrents. Alors voici 3 idées inattendues pour générer des leads.
Elles proviennent de la veille qu’effectue l’Institut du contenu en permanence pour enrichir en exemples, tuyaux et astuces sa méthode captivante. Des idées dont les abonnés à la newsletter “Une bonne idée par jour” bénéficient gratuitement.
C’est le centre de conservation de Hemsley, un zoo anglais situé dans la région du Yorkshire qui a eu cette drôle d’idée à l’occasion de la Saint-Valentin.
Il vous proposait, pour 1€70, de baptiser du nom de votre ex (que vous détestez) un cafard du zoo. Et de financer ainsi les projets de l’établissement. Une opération de fund-raising destinée à calmer les célibataires en colère contre leur ex. Et surtout à faire connaître le zoo.
Où est la bonne idée pour générer des leads ?
Elle consiste tout simplement à choisir une douleur de votre cible, un truc qui lui fait bien mal et à lui vendre de quoi la soulager. Ici, une petite revanche purement symbolique.
Votre client sait parfaitement que c’est un dérivatif, mais il vous saura gré de lui permettre de transférer sa douleur vers un “objet transitionnel”.
C’est le principe de la poupée vaudoue. Vous savez ? Celle que l’on se plaît à truffer de piqûres d’aiguilles si elle représente quelqu’un que vous détestez.
Celle dont on peut consulter les mensurations sur Amazon . On découvre alors que ceux qui l’adoptent achètent aussi le livre “150 idées pour emmerder ses collègues”.
Quand s’inspirer de cette bonne idée ?
Quand vous avez du mal à vous faire remarquer d’une cible qui a la tête ailleurs.
Vous êtes consultant ? Indépendant ? Vos clients sont des chefs d’entreprise qui sont assaillis de sollicitations de consultants comme vous qui leur proposent des solutions pour mieux manager ?
Lancez une opération de fund-raising du même genre : “Donnez à un cloporte de mon jardin le nom de votre délégué syndical le plus insupportable et financez ainsi ma recherche sur la gestion des conflits“
Même si vous ne vous enrichissez pas, vous vous ferez remarquer et votre cible voudra en savoir plus sur votre vision de la gestion des conflits. Vous aurez fait connaître vos contenus. De la même façon que le zoo de Hemsley. En lançant son opération pour la Saint-Valentin, il a obtenu des retombées presse partout dans le monde. Impressionnant.
Pour notre banque d’idées
Cette idée rejoint donc la banque d’idées de la méthode captivante.
Je l’enregistre au chapitre “comment promouvoir ses contenus sur les réseaux sociaux” de notre méthode.
Moins original certes, mais tout aussi efficace. Une technique de promotion de ses contenus que l’on néglige beaucoup trop. Notamment pour faire connaître ses contenus experts (livres blancs, ebooks, etc.).
Faites le calcul. Vous dirigez une PME ? Un département de 50 collaborateurs ?
Chacun d’entre eux envoie chaque jour 34 emails en moyenne. A la fin du mois, vous avez émis34000 messages, sans compter ceux qui vont être transférés à d’autres personnes chez des fournisseurs, des clients, etc.
Et donc, l’idée du jour ? Utilisez l’espace en bas de l’email pour communiquer… mais attention !
Le piège est d’en faire uniquement un support publicitaire.
Le piège est d’en faire uniquement un support publicitaire. Même s’il est intéressant de faire connaître ses dernières productions, la dernière opération que l’on sponsorise, ou autre….
Il est encore plus intéressant d’utiliser cet espace pour faire avancer vos prospects dans leur parcours d’achat.
Une occasion idéale
Imaginez. Un prospect s’est adressé à un commercial pour se faire envoyer une documentation ou un catalogue.
En bas du mail contenant cet objet, il découvre en plus l’invitation à assister à un webinaire pour lui apprendre à paramétrer vos produits et évaluer les économies ainsi réalisées. Cette invitation est précisément votre “campagne mails collaborateurs” de la semaine.
S’il est déjà en contact avec quelqu’un de votre entreprise et qu’il a demandé un catalogue, il y a de fortes chances qu’il soit dans la phased’évaluation de son parcours d’achat (il hésite entre vous et vos concurrents). C’est l’une des phases les plus difficiles à gérer pour vos commerciaux.
Celle pour laquelle, ils ont le plus besoin d’aide.
De prospect tiède à prospect chaud
Avec un message de ce type, en bas du mail, il y a de fortes chances qu’il clique, s’inscrive et passe de prospect tiède à prospect chaud.
Sans que vos commerciaux n’aient eu à le relancer ou à le “travailler au corps”.
De nouveaux outils, tels que boostmymail, à coût très faible, permettent d’ailleurs de gérer facilement la création et la rotation de messages insérés dans les mails de vos collaborateurs. Reste à pouvoir s’appuyer sur de bons contenus experts.
Contenus experts
Cette technique est en effet très intéressante pour promouvoirvos contenus experts, ceux qui servent à transformer et à mener au closing, en fin de parcours d’achat, surtout en B2B.
Des contenus experts (webinaires, vidéos de formation, ebooks, documentations techniques, etc.) que l’on a trop tendance à négliger, alors qu’ils sont d’une utilité majeure dans la phase la plus critique de la vente en B2B.
Pour quel business êtes-vous fait(e) ? Qui peut résister à une question pareille ?
Celui qui vous la pose a forcément une réponse intelligente. Sinon, il n’aurait pas conçu tout un quiz pour la mettre en scène.
Celui qui vous la pose a forcément étudié tous les cas de figure possible. Sinon, il n’aurait pas choisi la forme du quiz, dont c’est le principe.
Celui qui vous la pose en sait donc vraiment beaucoup sur ce qui fait le succès d’un business. Sinon, il n’aurait pas les éléments pour répondre à cette question.
Bref. A peine avez-vous lu le titre de ce quiz que votre inconscient a déjà fait, en un dixième de seconde, le raisonnement que je viens de mettre cinq minutes à écrire, là.
Autrement dit, à peine avez-vous lu le titre de ce quiz que vous avez : – confiance dans son auteur – envie de savoir ce qu’il sait déjà sur vous et que vous ne savez pas vous-même.
C’est la raison pour laquelle le quiz marketing est efficace
Le quiz marketing est un outil sous-utilisé dans les stratégies de contenu, et c’est dommage.
Il faut dire qu’il est assez complexe à mettre en oeuvre.
En effet, dans tout le dispositif de construction des questions et des réponses, il faut être suffisamment efficace et concis pour : – ne pas être trop long ni trop court (choisir le bon nombre de questions) – faire comprendre à votre lecteur son véritable problème et la solution dont il a besoin (votre produit donc), et ce, avec des termes intelligents et sans faire d’argumentation lourdingue.
Mais quand vous avez réussi cela, le quiz peut déboucher directement sur une vente.
Prêt à changer
Le quiz est en effet un outil génial pour mettre votre prospect dans un état d’esprit prêt à changer, prêt à se transformer lui-même, donc prêt à prendre une décision.
C’est pour cela qu’un quiz bien fait a des résultats époustouflants en matière de taux de conversion. Autant en B2B qu’en B2C.
Il est en train de devenir un des leviers webmarketing les plus puissants aux Etats-Unis.
C’est la raison pour laquelle,à l’Institut du Contenu, nous nous y sommes formés et nous intégrons cette technique de plus en plus souvent dans le cadre de la méthode captivante. Et que je viens de découvrir cet exemple dont j’ai fait la bonne idée du jour.
A propos, savez-vous quel est le produit proposé à la fin de ce quiz ?
Oui à la fin du quiz : “Pour quel business êtes-vous vraiment fait(e) ?”
Il s’agissait, aux Etats-Unis, d’un livre intitulé : “Apprendre à choisir”.
Maintenant que je vous ai dit cela, comparez les deux probabilités suivantes : – celle que vous ayez acheté le livre en voyant sa couverture sur la page d’un libraire en ligne – celle que vous ayez acheté le livre après avoir fait ce quiz sur “ce pour quoi vous êtes fait(e)”
Il n’est déjà pas si facile d’être intéressant pour son public… pourtant être intéressant ne suffit pas. Il faut être captivant.
Quelle est la différence ? Elle est fondamentale. Entre les deux, il y a peut-être pour vous des dizaines de milliers, voire des centaines de milliers d’euros d’économies… ou pas !
Entre “intéressant” et “captivant”, il y a la même différence que celle qu’il y a entre un simple visiteur curieux et un … prospect.
Dans “captivant”, il y a en effet “capter”.
Celui ou celle que vous avez “captivé(e)”, dont vous avez “capté” l’attention ne s’en va pas comme cela. Il veut savoir comment finit l’histoire.
Pour être captivant, il faut un storytelling
Et cela tombe bien, car il y a de fortes chances que l’histoire que vous avez à lui raconter, c’est une histoire dont il est lui-même le héros.
Un héros qui, malgré tout ce que la vie lui apporte de bonnes choses, se trouve face un problème.
Jusque là, on a raconté une histoire intéressante.
Juste de quoi s’identifier pour tout un chacun. Si c’est vous qui la racontez avec votre casquette de marchand, la personne va vous dire “Oui, c’est vrai, vous avez raison Monsieur le marchand, je rencontre souvent le problème dont vous me parlez et pour lequel, je vous voir venir, vous allez essayer de me vendre quelque chose”, et il va passer son chemin.
Jusque-là, voilà… c’est juste intéressant.
A ce stade, qu’est-ce que la personne que vous avez… intéressée comme cela est prête à vous donner en remerciement de lui avoir raconté cette histoire ?
Rien. Nada. Queue dalle. Nothing !
Alors faisons un petit retour en arrière (touche rewind-retour). Améliorons cette scène. Au lieu de mettre votre casquette de marchand, mettez votre casquette sur laquelle est écrit : “j’ai un secret à vous confier”. Là, soudain votre héros face à son problème rencontre quelqu’un qui lui dit simplement : “ Tenez, voici un cadeau : je vais vous confier le secret qui vous aidera à comprendre mieux pourquoi ce problème vous est tombé dessus et qui vous aidera à découvrir comment vous en débarasser”.La
Langage de scénario
Cela change tout, n’est-ce pas ? En langage de scénario, on parle d’un point d’inflexion. A partir de ce moment-là, votre passant veut en savoir plus. Il veut savoir la fin. Là, vous avez VRAIMENT CAPTE son attention. A partir de là, il est prêt à entrer dans l’histoire, et pour cela à vous donner quelque chose en échange.
Cela tombe encore très bien. Pour pouvoir poursuivre l’histoire, pour pouvoir lui confier vos secrets, vous avez tout simplement besoin d’un support matériel, concret : son e-mail, en échange de quoi, vous allez lui adresser le grimoire que vous lui avez promis.
Or cet e-mail transforme le simple visiteur (qui passe devant chez vous sans que vous puissiez le retenir) en prospect (dont vous avez l’adresse et que vous pouvez recontacter autant de fois que vous le désirez).
C’est à partir de là, que commence vraiment l’histoire. Mieux que l’histoire, d’ailleurs. C’est là que commence la série, le feuilleton.
De ce grimmoire, qui contient LE secret que vous allez lui confier, de la façon dont vous allez lui expliquer son problème, le rendre plus intelligent, mieux informé à son propos; de cela va dépendre la relation de confiance qui va s’installer entre lui et vous.
Pour son histoire, c’est très important, vous allez devenir un allié, un ami essentiel à la progression du scénario et à son aboutissement, la fin du suspense : “est-ce que oui ou non, le héros va résoudre son problème ?”
Dans ce feuilleton, le fait que votre prospect devienne client, ne sera finalement qu’une étape secondaire (sauf pour votre comptable, votre banquier, vos actionnaires, etc.). Mais le plus important, ce qui va compter vraiment c’est comment votre héros s’est servi de votre SECRET. C’est de cela qu’il parlera à ses amis, à ses parents. C’est cela qui fera le buzz, et vous apportera d’autres héros, d’autres personnes que vous allez aussi captiver, en captant leur adresse.
Et c’est pour cela qu’il y a des milliers d’euros de différence entre “intéressant” et “captivant”.
Victor Tejedo de RankingCoach propose ici un “ce qu’il faut savoir pour commencer” avec le SEO, idéal pour les PME, TPE qui débutent. Ceux dont le site n’est “pas bien placé sur Google” et qui veulent améliorer leurs progressions. Un article à lire, relire et partager avec les autres entreprises ou indépendants qui sont dans la même situation.
Si vous souhaitez réussir en ligne, sachez qu’il ne vous suffit pas de créer un site internet. Vous devez également élaborer une stratégie SEO solide, et le plus tôt sera le mieux !
En effet, le contenu joue un rôle central dans l’optimisation de votre site, alors autant y penser dès la création de votre première page. Cet article reprend les premières étapes essentielles pour mettre au point une stratégie SEO gagnante.
Les bons mots-clés
Vous le savez peut-être, la première étape de toute stratégie SEO consiste à établir la liste des mots-clés qui vont servir à optimiser votre site. Réfléchissez à ce qui rend votre entreprise unique et vous différencie de la concurrence. Ensuite, sélectionnez des mots-clés qui font ressortir votre différence et votre originalité. Imaginons que vous teniez une librairie à Caen. Vous pouvez optimiser votre site pour un mot-clé comme “librairie Caen” mais, si ce qui vous différencie de vos concurrents est le type de livres que vous vendez, vous pouvez vous tourner vers de mots-clés comme “librairie anglophone” ou “librairie d’art” par exemple.
Cependant, il ne faut pas oublier que la concurrence sur Google est rude : les mots-clés pour lesquels vos concurrents souhaitent gagner en visibilité sont probablement les mêmes que les vôtres. Dès lors, pour vous aider à sélectionner les bons mots-clés, nous vous conseillons d’utiliser des plateformes qui vous indiquent le volume de recherche et le niveau de difficulté de chacun de vos mots-clés. Ce sont des outils de planification des mots-clés. Google en met un à disposition de ses clients sur sa plateforme Google Ads mais vous pouvez aussi vous tourner vers des outils comme celui offert par rankingCoach.
Une structure lisible
Sur un site internet, la notion de “contenu” ne fait pas uniquement référence au texte des pages, elle englobe également la structure du site. Au delà de votre texte, vous devez donc aussi optimiser des éléments comme vos métadonnées, vos en-têtes ou encore vos liens internes. Assurez-vous, par exemple, d’avoir des titres et des sous-titres bien définis pour faciliter la compréhension des internautes et la lecture de votre site et de vos mots-clés par les robots d’indexation de Google. Un structure lisible et bien définie indiquera aux moteurs de recherche pour quels mots-clés vous souhaitez faire apparaître votre site dans leurs pages de résultats.
Après avoir optimisé votre contenu et structuré vos pages, vous devez les connecter entre elles. Les moteurs de recherche donnent plus de valeur aux sites qui ont un solide réseau de liens internes. Pour ce faire, placez sur vos pages des liens qui renvoient vers d’autres pages de votre site où les internautes trouveront davantage d’informations sur un sujet donné. Prenons l’exemple d’un comparateur de vols. Sur la page d’accueil de ce site, l’idéal est d’avoir un lien vers la sous-page reprenant les différentes destinations et compagnies aériennes. Si vous avez un blog, vous pouvez insérer dans vos articles des liens qui renvoient à des publications plus anciennes contenant des informations additionnelles sur un aspect particulier de votre article. Veillez à créer un réseau de liens cohérent et à éviter les liens inutiles.
Les annuaires en ligne et les réseaux sociaux
Toutes les étapes mentionnées jusqu’à présent sont intrinsèquement liées à la création et à l’édition de votre site internet, mais il existe d’autres façons de travailler votre référencement, notamment en utilisant les annuaires en ligne et les réseaux sociaux. Si vous gérez le site d’un restaurant ou d’une entreprise où l’accueil des clients se fait en personne, vous devez absolument travailler votre référencement local. Créez des fiches sur votre entreprise dans les principaux annuaires pour qu’elle apparaisse sur des cartes en ligne ou dans des systèmes de navigation. En outre, cela générera des liens retour supplémentaires vers votre site et donc redirigera vers vous des clients potentiels.
Par ailleurs, en 2019, travailler sa présence sur les réseaux sociaux est un passage obligé pour toutes les entreprises qui souhaitent réussir en ligne. Nous vous conseillons de créer des profils sur les plateformes les plus utilisées comme Facebook, Twitter et Youtube. Postez régulièrement de nouveaux contenus sur vos service, vos produits ou encore les valeurs de votre entreprise. L’intégration des réseaux sociaux dans votre stratégie SEO est un sujet tellement vaste qu’il pourrait nous occuper pendant plusieurs pages, mais l’essentiel est de retenir d’être actif en publiant régulièrement et de réagir immédiatement aux messages ou commentaires des autres utilisateurs.
Besoin d’aide ?
Se lancer dans l’optimisation de son site internet n’est pas toujours simple, mais avec de la persévérance, vous parviendrez à classer votre entreprise en tête des résultats Google. Il vous suffit de suivre les premières étapes décrites dans cet article et de continuer à travailler les aspects les plus importants de votre site. Si vous vous sentez un peu perdu et souhaitez un coup de pouce pour travailler votre SEO, rankingCoach est peut-être la solution pour vous. Cet outil vous permet d’optimiser vous-même votre site, étapes par étapes, grâce à des tutoriels vidéo simples et adaptés à votre CMS. L’outil rankingCoach est compatible avec les principaux CMS sur le marché. Essayez le gratuitement dès maintenant et boostez la visibilité de votre site !
Victor Tejedor
L’auteur : Victor Tejedor, rédacteur rankingCoach est diplômé en Journalisme de l’Université de Saragosse en 2015 et travaille dans le domaine du marketing en ligne depuis maintenant plusieurs années -particulièrement dans les secteurs des réseaux sociaux et de la création de contenu.
Actuellement, il travaille pour rankingCoach, un logiciel qui permet aux petites et moyennes entreprises de classer leurs sites internet en tête des résultats Google.