[…] Le video marketing est une tendance du webmarketing qui s’est installée pour longtemps/ Notre confrère infographicdesignteam a recueilli quelques statistiques particulièrement parlantes sur le territoire américain / Nous avons en général 3-4 ans de retard sur les Américains, pas plus / Ces chiffres expliquent donc pourquoi, si ce n’est pas déjà fait, vous aussi, vous y viendrez […]
La vidéo est une tendance de fond dans le marketing de contenu et ceux qui la mettent au coeur de leur stratégie digitale voient s’améliorer fortement l’engagement des consommateurs qu’ils ciblent.
En fait, c’est tout un pan du marketing de contenu qui est désormais consacré à la vidéo. Un ensemble d’actions que l’on nomme video marketing.
D’une part, le contenu visuel est en train de prendre de plus en plus de place dans le marketing de contenu.
C’est normal, les visiteurs d’un site sont pressés : ils passent entre 30 et 60 secondes sur une page, quand ils la lisent.
2 minutes grand maxi sur un site. 79% des internautes lisent en diagonale. Tout doit aller vite.
Il est donc impératif si l’on veut qu’ils retiennent un message de l’accompagner de quelques images-clés. De les aider dans leur mémorisation avec des images.
D’autre part, l’image en mouvement a encore plus d’impact. Le vidéo-marketing peut donc aider. Et plus vite vos clients retiennent messages marketing, moins vous avez à faire d’effort pour les toucher et les convaincre.
L’Infographic Design Team a dégoté quelques statistiques intéressantes. Elles viennent des Etats-Unis, mais n’oublions pas que les Etats-Unis n’ont jamais que 3 à 4 ans d’avance sur nous. Voici donc ce à quoi nous devons nous préparer de ce côté-ci de l’Atlantique : le video marketing arrive. Vous aussi, vous y viendrez.
Côté résultat : 44% des marketers américains ayant recours au mailing notent des taux d’engagement bien meilleurs avec des messages contenant des vidéos.
25% du temps de visionnage en streaming sur les tablettes est d’ores et déjà consacré à du contenu dont la durée est supérieure à 60 minutes !
Les tablettes sont devenues un écran particulièrement important dans la vie des foyers, un téléviseur bis, dont l’utilisation est différente bien sûr, mais qui supporte des attentions très longues.
Video : une influence de plus en plus forte dans votre marketing
Sur Youtube, il se télécharge chaque minute l’équivalent de 100 heures de vidéos !
13% des vidéos on line sont regardées moins de 15 secondes
36% le sont plus de 30 secondes
79% sont regardées jusqu’à la moitié
72% le sont … en totalité !
Les consommateurs ont 27 fois plus de chances de cliquer sur une vidéo on-line que sur une bannière standard !
Cette probabilité est impressionnante : bien sûr, il s’agit de publicité et vous savez qu’ici, nous estimons que le raisonnement que l’on doit avoir en matière de marketing de contenu et d’Inbound-marketing est très différent de celui que l’on doit avoir pour la publicité.
Cependant cette statistique-là n’a rien à voir avec l’objectif que l’on poursuit avec son action marketing ni avec la méthode choisie. Elle a à voir avec le seul impact du média utilisé.
De la même façon que la force de frappe de la télévision a toujours été supérieure à celle des autres médias (même s’ils ont tous des rôles complémentaires et différents), sur internet, la vidéo est indispensable pour augmenter l’impact de votre message.
Par exemple, ici pour mieux faire passer le message de cet article, pour vous convaincre de l’efficacité de la vidéo en matière de marketing de contenu, rien de mieux que de l’exprimer aussi sur une petite vidéo en attaque du site, vidéo que vous pouvez aussi partager sur youtube.
Les américains vont doubler leurs investissements en video marketing
Les américains vont investir en vidéo digitale environ le double de leurs dépenses actuelles en seulement quatre ans. Elles devraient passer à 8.04 milliards de dollars dès 2016 !
48% des utilisateurs américains de téléphones mobiles préfèrent des publicités en relation avec le contenu des vidéo clips qu’ils sont en train de regarder.
Les vidéos de jeu et les vidéos sociales ont un taux de visionnage en totalité de 91% !
Vous pensez que ceci ne vous concerne pas ? Que cela n’intéresse que ceux qui vendent au grand public et pas les professionnels qui, comme vous peut-être, s’adressent à d’autres professionnels ? Que le B2B n’est pas concerné ?
Erreur ! Les marketers américains utilisent YouTube à 61% !
La preuve qu’ils ont déjà bien compris l’intérêt de la vidéo pour capter des prospects professionnels et qu’ils mettent en oeuvre la règle d’or du marketing de contenu : d’abord apprendre des choses à vos prospects. Et l’une des façons les plus efficaces de le faire est la vidéo en ligne.
[…] Présenter des faits et des données rend vos articles plus forts et convaincants/ Les infographies sont le meilleur moyen de présenter les faits / Les infographies, c’est long et coûteux à réaliser ? / Pas forcément, voici 10 solutions pour réaliser facilement ses propres infographies […]
Les données sont un élément essentiel pour vos contenus : les faits chiffrés apportent de la crédibilité et vos lecteurs retiendront mieux votre démonstration. C’est la vieille règle journalistique : « exprimez vos idées à travers des faits ! » Cependant les données brutes, les chiffres envoyés comme cela dans vos articles, ce n’est pas très « fun » ! Vos lecteurs, croulant sous les chiffres, se sentant victimes comme tout le monde « d’infobésité », risquent de ne pas lire ce que vous avez à proposer jusqu’au bout.
Placer tout cela dans une infographie est donc la solution. Cela permet de visualiser les données, les chiffres deviennent plus clairs et surtout… vos lecteurs les mémoriseront mieux.
Les données présentées sous la forme d’infographie ont en outre un potentiel de « viralité » plus important.
En revanche, cela rend vos contenus plus coûteux, car, bien sûr… il faut les réaliser ces infographies ! Si vous n’êtes pas un graphiste ou un directeur artistique émérite, voici quelques ressources pour le devenir en quelques clis. Vous allez vous glisser dans les chaussons d’un graphiste de talent. Les chaussons s’appelant en langage internet des « templates », autrement dit des « modèles » tout faits. Voici où les trouver
1. Vos infographies sur Canva
Canva n’est pas juste un générateur d’infographie. C’est aussi une application en ligne qui vous aide à créer des designs superbes, pour le web et le print. Canva dispose d’une importante bibliothèque de graphiques, photos, templates et typographies. Certaines sont gratuites, d’autres tellement sympas que vous vous laisserez facilement convaincre de les acheter pour quelques euros seulement. Le site est facile d’accès, fonctionne avec le système « drag and drop » (je choisis, je clique et je déplace).
C’est une excellente alternative à powerpoint. Attention toutefois, votre travail reste en ligne sur canva. Evitez les présentations avec des diaporamas trop longs. Les drags and drops deviennent alors capricieux.
Ainsi l’infographie qui se trouve dans notre récent article sur le storytelling génial de la famille Bélier, le film à grand succès. Elle a été réalisée sur canva et placée ensuite sur slideshare.
2. Easel.ly : des templates pour vos infographies
Easel.ly est aussi un générateur d’inforgraphies qui dispose d’un important catalogue de templates. Par exemple, ici, un modèle tout fait si vous avez un article à écrire sur le comportement des adolescents. A tester.
3. Piktochart : pour bien débuter
Piktochart permet aux non designers et aux néophytes de créer des infographies en 10 minutes. Les collections de thèmes sont vraiment intéressantes. Exemple ci-dessus, avec une infographie consacrée au storytelling.
4. Vos infographies directement puisées à la source des données avec Infogr.am
Infogr.am est plus qu’un générateur d’infographies. L’intérêt est qu’il peut se connecter avec des sources de données extérieures. Du coup, il est vraiment à part.
5. Venngage: pour des infographies variées
Venngage a une importante collection de charts, d’icônes, ainsi qu’une grande collection de templates. A tester également.
6. Visme permet aussi de créer des présentations, des animations et des démonstrations produits
Visme vous permettra de réaliser de belles infographies. Mais c’est aussi un excellent outil pour créer des présentations, des animations et des démonstrations produits.
7. iCharts : pour des infographies qui vont rechercher des données en ligne
iCharts analyse des données complexes et des données de recherche à travers sa plateforme en ligne. Sa base de connaissance dispose de nombreuses statistiques utilisables. On peut en ajouter et iCharts les transforme ensuite en infographie clairement lisible.
Ci-dessus, par exemple, une ressource (en Allemand) facilement réutilisable (il suffit de la traduire de l’Allemand) : Facebook conquiert l’humanité.
Légende : « Ces trois dernières années, Facebook a multiplié le nombre de ses utilisateurs pour dépasser 900 millions. » Petit bémol à l’enthousiasme : 2012, cela commence à dater et iCharts intègre le défaut de sa qualité : le problème de la fraîcheur des données mises à disposition.
8. Infoactive : pour des infographies interactives
Infoactive permet de réaliser des infographies interactives. Cela permet de mieux faire visualiser vos infographies à vos lecteurs et aux visiteurs de votre site.
Une fois les données chargées, on peut adapter son infographie grâce à de nombreux template et, comme l’indique l’image, changer le « look and feel ».
Dernière heure : infoactive vient d’être racheté par Tableau et pour l’instant, les infographies que vous pourrez réaliser sur infoactive sont censées rester disponibles jusqu’en 2020. Mais le service semble interrompu.
9. Line.do : pour des infographies chronologiques
Rendez-vous sur l’article que nous avons consacré récemment aux deux ans d’algorithme Google.
Nous y avons inséré une infographie réalisée avec line.do.
Ce site permet de réaliser des « lignes de temps », autrement dit des infographies purement chronogiques.
Pour résumer l’histoire de vos produits, de votre entreprise, les faits majeurs sur votre marché, ce type d’infographie est très intéressant.
En outre, line.do fonctionne comme slideshare ou youtube : une fois que l’on a construit son infographie sur le site, et « embeded » (intégré) le code de l’infographie dans son article, on peut visionner la présentation depuis son blog ou son site, bien-sûr, mais également bénéficier du trafic que line.do vous envoie grâce à la présence de l’infographie sur son site.
10. Prézi: infographies et présentations
Même si nous parlons ici « infographies » et non pas « présentations », il faut quand même citer Prezi. Prézi se positionne comme un concurrent à powerpoint. Sa version gratuite est utilisable en ligne, sa version payante est téléchargeable et vous permet de créer des présentations non partageables.
La solution intéressante, tant en termes de création de contenu qu’en termes de référencement est la suivante : copier un modèle parmi les milliers de présentations partagées, s’en servir comme « template » pour créer son infographie (ou sa présentation), la partager et l’intégrer ( avec le code embeded ) dans son article de blog ou sur son site.
Ainsi, la présentation incluse dans notre récent article sur le webmarketer de contenu a été réalisée avec Prezi.
Prezi est surtout intéressant par l’effet de mouvement entre deux « diapositives » qu’il permet de réaliser, les diapositives étant en fait, à la différence de powerpoint, sur un même plan. Tout est dans cette logique de présentation en un seul plan séquence dont on paramètre la taille, le mouvement et la vitesse.
[…] Le scénariste de la famille Bélier est un storyteller génial / Il atteint l’effet « feel good movie » grâce à deux scènes / Mais quelles scènes! / C’est la bonne idée du jour : s’inspirer, pour son marketing de contenu, de ce storyteller / Découvrir également ce qu’Hollywood peut inspirer à votre marketing, grâce à nos confrères du Content Marketing Institut […]
Le scénariste de la famille Bélier, un formidable storyteller
Allez voir la famille Bélier, tout le monde vous le dira : « c’est un film qui fait du bien » . En anglais d’Hollywood : c’est un » feel-good movie« .
Allez le voir en famille pour le plaisir, mais allez le voir aussi... pour votre marketing. En sortant, vous vous interrogerez : mais comment ce film fait-il pour nous mettre dans cet état « qui fait du bien » ?
Comment le réalisateur s’y prend-il pour nous faire atteindre le « feel good effect » ? Comment fait-il pour nous donner envie immédiatement d’en parler autour de nous et d’envoyer nos amis voir ce film pour qu’ils vivent eux aussi la même expérience « bienfaisante » ? Imaginez que votre marketing suscite le même effet chez vos clients !
N’auriez-vous pas atteint alors votre objectif au-delà de tout ce que vous espériez ?
L’enchaînement très particulier d’émotions que vous allez ressentir en suivant l’histoire de Paula, l’aînée des Bélier, est un formidable cas d’école. Un must dans l’art de raconter des histoires, le storytelling comme disent les anglo-saxons.
Comment le storyteller de ce film a-t-il construit son scénario ?
Pourquoi cela ?
Tout simplement parce qu’aucun client n’achète quoi que ce soit de façon rationnelle. Même en business to business. Toute décision d’achat est à 75% au moins le résultat d’une ou plusieurs émotions. La publicité a depuis longtemps su provoquer en nous des émotions qui font acheter, tout en donnant des arguments qui justifient « rationnellement » cette décision non rationnelle.
Les neurosciences sont venues depuis prouver largement cet état de fait. Bref. Le processus d’achat est une histoire d’émotions.
Savoir provoquer chez le client la « bonne émotion » est donc la tâche première d’un bon vendeur, et par extension, de ceux qui mettent en musique votre marketing de contenu : les copywriters et les storytellers.
Voici donc pourquoi, quand on fait ce métier, il est intéressant d’analyser pourquoi un film devient aussi vite un succès-phénomène. Et c’est ce que nous avons voulu faire, à l’agence du copywriting français. Troisième score du plus grand nombre d’entrées de tous les temps en France au bout d’une semaine, un bouche à oreille parti en flèche dès les avant-premières, des journalistes conquis…
Le film fait un carton. Et même chez les boudeurs, lorsqu’il est assassiné par la critique (cela arrive forcément), les deux scènes dont nous allons parler sont mentionnées comme la raison d’aller quand même voir ce film !
Le storyteller, pardon, le scénariste du film a en effet tout misé sur deux scènes grandioses du point de vue de l’émotion, deux scènes à faire rêver tout marketeur, deux scènes que tout storyteller de marque aura désormais envie de copier.
Tout d’abord le storyteller (scénariste) crée chez vous une frustration jamais vue
Au tout début, vous vous retrouvez face à une scène hyper-classique de petit déjeuner. Comme à la maison. Avec parents et adolescents. A ce stade, le scénariste a réussi l’identification. Première étape essentielle du raconteur d’histoire. Il lui a suffi pour cela de vingt secondes environ.
Dès le premier mot du dialogue, vous comprenez : justement, il n’y a pas de mot. Dans cette famille, on se parle en langue des signes. Dès lors, se construit votre intérêt de spectateur. C’est le premier ingrédient de « la tension » que toute histoire doit créer.
Cette tension augmente au fur et à mesure qu’est mise en scène la dépendance de la famille Bélier en entier envers la jeune adolescente qu’est Paula, la seule entendante des quatre : les relations avec la banque, le médecin, les clients de l’affaire familiale… Tout cela dépend de la fonction d’interprète qu’elle assure.
Les prémices du conflit naissent déjà dans l’esprit du spectateur rationnel. Que se passerait-il si elle s’en allait ?
Cette tension devient vraiment très forte lorsque, avec les scènes de vie au collège, vous comprenez le conflit intérieur qui émerge chez Paula : comment vivre normalement son adolescence, autrement dit ce processus de détachement vis-à-vis de ses parents, lorsque ceux-ci sont tellement dépendants de vous ?
Ce conflit est soudain renforcé par l’élément extérieur aux personnages (ce qui dans toute histoire, transforme une situation de départ en histoire). La jeune Paula possède un don divin : elle a une voix extraordinaire. Elle chante comme personne.
Le spectateur que vous êtes commence alors à avoir le ventre un peu noué. Un conflit insoluble entre deux bons sentiments s’est emparé de vous.
D’un côté « comment être du côté des handicapés ? » (le contraire serait odieux). De l’autre « comment ne pas être du côté d’une adolescente qui risque de louper sa vie, si elle ne se libère pas de ce fil à la patte qu’est sa mission d’interprète? » Ces deux bons sentiments s’opposent en vous. Vous êtes pris !
Bien sûr, le spectateur que vous êtes a déjà vu des centaines de fois au cinéma des situations de ce type. A la fin, les parents qui ont pendant tout le long du film refusé les choix de leur enfant au nom de la raison même, finissent par se rendre aux raisons de sa passion. « Si c’est cela ta vie, alors fais-le ». Il y a forcément un moment où ils comprennent : une scène pivot qui incarne le changement de raison.
Mais là ! Franchement ! Comment faire comprendre la force d’un don tel que le chant à des gens qui ne peuvent le percevoir ?
Osons une comparaison : sauriez-vous vous rendre aux raisons de votre fils de 15 ans qui vous dirait, par exemple: j’ai un don pour le magnétisme, je veux devenir guérisseur ? Le truc incompréhensible par définition, pour vous, être rationnel qui ne possédez pas ce sixième sens. Lui diriez-vous « vas-y fiston, fonce ! », avant même d’avoir compris et vérifié s’il s’agit de don ou d’arnaque ?
Les parents Bélier sont dans le même état. Ils ne peuvent comprendre Paula et son conflit intérieur. Celui que vous, spectateur, partagez avec elle et qui se transforme peu à peu en frustration.
La scène-pivot
Ce sentiment de frustration, le scénariste du film va le mener à un point rarement atteint au cinéma. Une scène exceptionnelle !
Il vous a déjà préparé à l’arrivée de LA scène pivot. Cette scène, vous l’attendez avec impatience.
Et ce, d’autant plus que vous l’avez déjà vue cent fois, cette scène hyper-cliché à Hollywood du spectacle de fin d’année au collège, cette grande scène où les parents se réconcilient avec leur enfant après avoir mesuré à cette occasion, l’ampleur de son talent. Assis dans votre fauteuil, face aux Bélier, vous vous dites, qu’ils vont quand même bien finir par se rendre compte !
Vous avez raison. Cela va bien se passer comme cela. Sauf que le scénariste (en fait ils sont deux : Stanislas Carre de Malberg et Victoria Bedos) a eu l’idée géniale de changer de point de vue.
Depuis le début vous suivez l’histoire du point de vue de l’adolescente. C’est chez elle que la frustration, la peur, la tension est la plus forte.
Tout se passe comme d’habitude, on suit Paula, on partage son trac, son stress. Et au moment le plus fort, au moment où sa voix exceptionnelle se met à enchanter le public, le film change brutalement de point de vue. Et vous met, vous le spectateur, du point de vue des parents sourds. Le réalisateur coupe le son.
Tout à coup, après avoir partagé la frustration de Paula, vous partagez soudain, la frustration encore plus grande des parents Bélier. Vous comprenez soudain ce qu’ils ne comprennent pas. Vous donneriez n’importe quoi, je vous le promets, vous seriez prêt(e) à payer n’importe quel prix pour que le réalisateur remette le son et vous fasse entendre la façon incroyable dont la jeune Paula conquiert son public.
Mais non, vous ne l’entendrez pas !
En même temps que vous comprenez vous-même ce qu’ils ne peuvent pas comprendre, vous les voyez, à l’opposé de vous…. en un regard se mettre à accepter ce qui les dépasse et qu’il ne leur appartient pas d’empêcher.
Vous comprenez alors soudain la vraie valeur du geste qu’ils vont accomplir : accepter le choix de leur fille ou comprendre l’incompréhensible !
Dans aucune scène de spectacle de fin d’année de ce style, dans aucune scène d’inversion de ce genre, jamais vous n’avez eu comme ici le moyen de mesurer, presque physiquement, la valeur d’un choix des héros du film.
La scène qui crée l’effet « feel good »
Ne reste plus ensuite qu’à vous mener au climax, la scène la plus forte. Celle qui va résoudre le conflit infernal qui vous torture le ventre depuis tout à l’heure.
Bien sûr, une fois que les parents se sont décidés à aider Paula dans son projet plutôt que de la freiner, il reste un autre conflit à résoudre. Un combat contre le temps. Il faut réussir l’audition. Elle ne se sent pas prête. Deuxième scène archi-cliché. La voilà sur scène qui cumule les maladresses.
Et là, deuxième idée de génie ! Les scénaristes vous mettent, vous, spectateurs, tout à coup, du point de vue du jury.
Bien sûr, elle chante pour vous, et, si vous êtes le jury, c’est que vous représentez du haut de votre savoir tous les publics du monde. Mais tout à coup elle ne se contente plus de cela.
Tout à coup, elle s’ouvre à un autre public, le seul qui vous soit inaccessible, le plus difficile qu’un jury de chant peut imaginer : un public de sourds.
Soudain, elle sous-titre en langage des signes, pour ses parents entrés subrepticement dans la salle, les paroles de ce qu’elle est en train de chanter.
A ce moment-là, vient de s’opérer une sorte d’échange dans vos émotions. La valeur de la chanteuse qui est en train de naître sous vos yeux est au moins aussi importante que celle du sacrifice (comprendre l’incompréhensible) que viennent de faire ses parents. Et le plaisir que vous ressentez à voir cette naissance est à la hauteur de la frustration que vous avez ressentie.
C’est cela l’effet « feel good ». Le bien-être est d’autant plus puissant que le trouble a été fort. Le trouble, formidablement bien amené, d’une panne de son.
La bonne idée du jour : suivre les traces de ce storyteller
Alors maintenant que vous êtes sorti(e) de la salle apaisé(e), content(e), que vous avez le sentiment d’en avoir pour des dizaines de fois le prix de votre ticket d’entrée, vous vous demandez comment vous pourriez vous aussi mettre vos propres clients dans le même état ?
C’est cela que vous vous demandez sur le chemin du retour, si, par bonheur, vous faites partie de ces responsables d’entreprise éclairés qui ont compris que le marketing est en train de changer et qu’il s’agit d’amener le public à savourer toujours mieux les contenus que vous lui proposez, à se retrouver eux aussi, sous les charmes d’un effet « feel good » ou, au moins d’un effet « Bon sang mais c’est bien sûr ! »
Pour commencer : découvrez les conseils qu’Hollywood pour votre marketing
La première chose à faire est de découvrir ce qu’Hollywood peut faire pour vous. Téléchargez l’ e-book présenté ci-dessus (temps de lecture 7′). Il contient la traduction d’une interview donnée au Content Marketing Institut par une consultante très réputée d’Hollywood. Et recevez ensuite chaque semaine, 5 bonnes idées. Si vous êtes déjà inscrit à notre newslette, vous n’avez pas besoin de vous inscrire, le cadeau est déjà parti…
Suite de la mini-série de bonnes idées du jour dues à Dominique Turcq qui publie, chez Eyrolles, Eloge du retard de l’entreprise. Aujourd’hui, nous effectuons un zoom sur un type de contenu très intéressant : la formation. Rappelons que Dominique Turcq est aussi le fondateur de Boostzone, l’Institut de réflexion sur l’univers du « collaboratif » et des communautés.
Une réflexion sur le contenu de la formation demain
La bonne idée du jour, puisée dans le livre de Dominique Turcq concerne en effet la formation que prodiguent les entreprises. Oui, cela aussi c’est du contenu. Et celui-ci évolue très vite.
Bien sûr, il y a le e-learning, bien sûr le secteur a beaucoup investi pour s’adapter. Mais la façon même de se former est en train de changer, et cela va changer beaucoup de choses. Nous entrons dans une ère de formation 2.0. Cela fait partie des changements majeurs dans la stratégie digitale des entreprises.
Quel est votre avis ?
Dans vos commentaires ci-dessous, merci de nous dire, entre autres, ce que vous avez appris récemment d’utile pour votre travail ou votre entreprise et la façon dont vous l’avez appris. Cela confirme-t-il les propos de Dominique Turcq ?
Pour ma part, ma dernière « formation », par exemple, correspond à l’équivalent d’une à deux années en école d’ingénieur informatique, puisque j’ai appris à programmer en php. Cela ne m’a pas coûté un centime. J’ai tout fait grâce à des tutoriels en ligne -contenu collaboratif par excellence-, puis en collaborant, ensuite, dans le cadre de projets précis, avec d’autres développeurs. Des contenus collaboratifs très intéressants et utiles pour moi qui ont rendu possible une inflexion majeure dans la stratégie digitale de mon entreprise.
Si vous avez aimé cette idée, avez-vous visionné aussi les précédentes « bonnes idées du jour » de Dominique Turcq?
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